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<a href="http://portablepalace.com">Dmitry Gelfand</a> (né en 1974 à Saint-Pétersbourg, Russie) et <a href="http://portablepalace.com">Evelina Domnitch</a> (née en 1972 à Minsk, Biélorussie) créent des installations et des performances qui associent des phénomènes physiques à des pratiques philosophiques déroutantes. Les artistes utilisent les découvertes actuelles, notamment en ce qui concerne le phénomène des vagues, pour étudier les questions de la perception et de la perpétuité. Ces recherches sont importantes parce que l&#8217;image scientifique du monde, qui sert de base à la pensée contemporaine, ne peut toujours pas englober le travail non enregistrable de la conscience.
Les installations de Domnitch et Gelfand, qui ont renoncé à l&#8217;utilisation de supports d&#8217;enregistrement et de fixation, existent en tant que phénomènes en perpétuelle transformation offerts à l&#8217;observation. Parce que ces phénomènes rarement observés se déroulent directement devant l&#8217;observateur, sans intermédiaire, ils servent souvent à étendre considérablement l&#8217;enveloppe sensorielle de celui-ci. L&#8217;immédiateté de cette expérience permet à l&#8217;observateur de transcender la distinction illusoire entre la découverte scientifique et l&#8217;expansion perceptuelle.
Pour suivre l&#8217;écoulement du cristal liquide propulsé par la lumière, des microsphères de verre creuses sont suspendues dans la solution. Ces minuscules lentilles servent également à étendre la sensibilité du cristal liquide à la luminosité et à la couleur. Au cours de son parcours d&#8217;autoformation, le faisceau laser crée une projection qui agrandit les paysages microscopiques dans les profondeurs du liquide.
<a href="https://www.unamur.be/en/research/narc/fellows/yoann-olivier">Yoann Olivier</a> a obtenu un doctorat à l&#8217;Université de Mons en 2008. De 2009 à 2013, il a bénéficié d&#8217;une bourse postdoctorale du Fonds national belge de la recherche scientifique (FNRS) et a effectué des séjours postdoctoraux auprès des Prof. Claudio Zannoni à l&#8217;Université de Bologne et Prof. Henning Sirringhaus à l&#8217;Université de Cambridge.
De 2013 à 2019, il a été chercheur associé à l&#8217;Université de Mons et a rejoint en juillet 2019 les départements de chimie et de physique de l&#8217;Université de Namur en tant que chargé de cours.
Ses recherches portent sur la compréhension des processus électroniques dans les matériaux organiques conjugués (petites molécules et polymères) et 2D, en utilisant une approche multi-échelle combinant des méthodes de chimie quantique, une approche Monte Carlo et des simulations de dynamique moléculaire. Récemment, il s&#8217;est intéressé à une nouvelle classe de matériaux pour les diodes électroluminescentes organiques présentant une fluorescence différée activée thermiquement, en se concentrant sur leur structure électronique et leurs propriétés de transport d&#8217;énergie.
Modératrice : <a href="https://bureaudoove.com/">Edith Doove</a>
Organisation : <a href="http://www.ademlabo.eu/">Alexandra Dementieva</a>
Soutenu par 
FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES 
CULTURE.BE 
CYLAND 
ADEM

Laser Talks Brussels

(Illuminer les cristaux liquides : Une fusion de l&#8217;art et de l&#8217;exploration scientifique)
Dans le cadre d&#8217;un projet novateur intitulé &#8220;Lemniscate Cascade&#8221;, des artistes et des scientifiques unissent leurs forces pour percer les secrets des cristaux liquides sensibles à la lumière. Ce matériau énigmatique n&#8217;est pas seulement la matière des écrans numériques, il détient la clé du dialogue fondamental entre la lumière et la matière molle qui a donné naissance à la vie sur Terre. Les artistes à l&#8217;origine de &#8220;Lemniscate Cascade&#8221; utilisent des faisceaux laser pour traverser des cristaux liquides sensibles à la lumière, déclenchant une chaîne de transformations hypnotiques le long du trajet du faisceau.
Il est fascinant de constater que les matériaux présentés dans &#8220;Lemniscate Cascade&#8221; peuvent être mis en parallèle avec les matériaux et les processus physiques complexes qui sont au cœur de cette recherche scientifique. La nature biphasée des cristaux liquides et leur réponse intrigante à la lumière pourraient trouver des corrélations intéressantes avec la dualité des états des singlets et des triplets dans le domaine des OLED.
Yoann Olivier étudie l&#8217;avenir des diodes électroluminescentes organiques (OLED). Les OLED sont à la pointe des technologies d&#8217;éclairage et d&#8217;affichage, mais des améliorations sont toujours possibles. Ce projet explore le monde de la fluorescence retardée activée thermiquement (TADF) afin d&#8217;augmenter l&#8217;efficacité des OLED jusqu&#8217;à un niveau stupéfiant de 100 %. Il s&#8217;agit de comprendre les subtilités des états singlet et triplet, influencés par les effets de champ magnétique (EMF) tels que le couplage spin-orbite, l&#8217;interaction hyperfine et le mécanisme delta g. L&#8217;approche multi-échelle d&#8217;Olivier s&#8217;attaque à ces défis, offrant de nouvelles perspectives pour l&#8217;étude de la matière.

Illuminating Liquid Crystals : A Fusion of Art and Scientific Exploration

Théâtre - Friends room

Bien qu&#8217;il n&#8217;ait pas été destiné à la conception et encore moins au web, Henry a néanmoins passé la dernière décennie à diffuser une culture de la conception numérique basée sur le storytelling, l&#8217;artisanat et un amour évident pour les approches de conception inspirées du cinéma. Aujourd&#8217;hui CEO et directeur créatif de Dogstudio, Henry et son équipe collaborent avec des marques et des organisations avant-gardistes telles que Microsoft, The New York Times, Rappi, Tomorrowland, ZOOX (Amazon), le Musée des sciences et de l&#8217;industrie de Chicago, Time inc et bien d&#8217;autres.

Henry Daubrez from Dogstudio

Deux ans d&#8217;aventures avec l&#8217;IA générative, quelques succès, quelques échecs, mais beaucoup d&#8217;apprentissage : un carnet de bord sincère.

Coming of A(I)ge

Delta

Henry Daubrez

Chris Salter est professeur d&#8217;arts immersifs et directeur de l&#8217;Immersive Arts Space à l&#8217;Université des arts de Zurich (ZHdK). Il est également professeur émérite en design et en arts informatiques à l&#8217;université Concordia de Montréal, ancien codirecteur du réseau Hexagram pour la recherche-création en arts, cultures et technologies et cofondateur de l&#8217;institut Milieux à Concordia. Il a étudié la philosophie et l&#8217;économie et a obtenu un doctorat en études théâtrales avec recherche en musique assistée par ordinateur à l&#8217;Université de Stanford.
Son travail artistique a été présenté dans le monde entier, notamment à la Biennale d&#8217;architecture de Venise, au Barbican Centre, au Berliner Festspiele, au Wiener Festwochen, au ZKM, au Kunstfest Weimar, au Musée d&#8217;art contemporain, à la Muffathalle, à MUTEK, au festival EXIT et à la Place des Arts de Montréal, parmi bien d&#8217;autres. Il est l&#8217;auteur de Entangled : Technology and the Transformation of Performance (2010), Alien Agency : Experimental Encounters with Art in the Making (2015) et Sensing Machines (2022), tous publiés par MIT Press.

Chris Salter

(L&#8217;art, la science et la politique de l&#8217;immersion)
En 1968, la conservatrice d&#8217;origine polonaise Jascia Reichardt a inauguré à l&#8217;ICA de Londres une exposition historique intitulée Cybernetic Serendipty, dans laquelle toutes sortes de dispositifs, d&#8217;objets et de sculptures équipés de capteurs étaient prêts à faire entrer l&#8217;art dans une nouvelle ère technologique. Il est remarquable qu&#8217;au cours des 54 années qui se sont écoulées depuis l&#8217;exposition de Reichardt, le nombre de capteurs, d&#8217;algorithmes et de dispositifs toujours plus complexes n&#8217;a cessé d&#8217;augmenter, mais l&#8217;objectif est resté essentiellement le même : utiliser des capteurs artificiels comme partie intégrante d&#8217;une œuvre d&#8217;art afin que celle-ci puisse &#8220;donner un sens&#8221; à son &#8220;monde&#8221; et y répondre. Cependant, nos sens humains sont nécessaires pour conduire et alimenter des expériences immersives toujours nouvelles en étant de plus en plus &#8220;couplés&#8221; ou liés à un monde simulé, généré par des machines.
Cet exposé se penchera sur les environnements immersifs de TeamLab installés dans les décharges de Tokyo, sur les visions des artistes des années 1960 visant à créer de nouveaux types d'&#8221;environnements réactifs&#8221; et sur l&#8217;ère &#8220;métaverse&#8221; de la réalité étendue qui vient d&#8217;émerger, afin de brosser un tableau historique et sociotechnique critique de nos visions actuelles et futures de l&#8217;art à l&#8217;ère de l&#8217;immersion.