Social media Nav (fr)

Primary Nav (fr)

Secondary Nav (fr)

Tickets Nav (fr)

Avec l'aide précieuse de nos partenaires

Inscrivez-vous à notre newsletter et ne manquez plus une seule info. Promis, pas de spam ! 

Envie de connaitre les dernières news ? 

<a href="https://www.instagram.com/melodiemousset/?hl=en">Mélodie Mousset</a> est une artiste contemporaine et une pionnière dans le monde des arts mixtes. Son vaste corpus d&#8217;œuvres comprend des films, des performances, des sculptures, des photographies et des expériences de réalité virtuelle d&#8217;avant-garde. Le travail transformateur de Mousset sollicite tous les sens avec des expériences extraordinaires dans lesquelles le corps devient un site d&#8217;échanges physiques et spirituels avec la technologie. En tant que cofondatrice de PatchXR, un studio de création qui développe des outils et des expériences XR, Mousset fait le lien entre l&#8217;art et la technologie pour permettre à d&#8217;autres créateur.ice.s de s&#8217;exprimer dans ces nouveaux médias.
<a href="https://www.instagram.com/ed0ooo/">Eduardo Fouilloux</a> transforme les sons, les images et la technologie en plaisir et en magie. Il consacre la majeure partie de son temps à explorer les moyens de susciter des émotions par le biais de simulations en temps réel et de médias interactifs. Il se concentre principalement sur le jeu collaboratif entre les disciplines et les sens. En tant que directeur et cofondateur de Patch XR, il a dirigé le développement d&#8217;un terrain de jeu interactif de nouvelle génération pour les médias immersifs, appelé Patchworld, et d&#8217;un nouveau moteur pour les créateur.ice.s, qu&#8217;il s&#8217;agisse de bâtisseur.euse.s de mondes, de joueur.euse.s occasionnel.le.s ou de producteur.ice.s de musique pur.e.s et dur.e.s, permettant à la nouvelle génération de disposer d&#8217;outils immersifs, amusants et puissants pour s&#8217;exprimer.

Mélodie Mousset & Eduardo Fouilloux

Plongez dans les profondeurs enchantées de L&#8217;écho des méduses (The Jellyfish), une expérience synesthésique de réalité virtuelle qui invite les participant.e.s à établir un lien unique entre les espèces et les méduses lumineuses. Immergé.e.s dans un paysage sonore sous-marin onirique, les participant.e.s se retrouvent entouré.e.s d&#8217;un ballet éthéré de créatures marines fantomatiques. En utilisant simplement leur voix, les participant.e.s pourront interagir avec les méduses et s&#8217;engager dans une interaction musicale d&#8217;appel et de réponse hypnotique. Les habitants du sous-marin réagissent aux nuances de la voix humaine, synchronisant leurs mouvements avec la hauteur, le tempo et l&#8217;intensité des expressions vocales du public. Cette interaction harmonieuse favorise un profond sentiment de connexion, offrant une exploration poétique et ludique de la communication inter-espèces par le biais de la technologie et de l&#8217;art.

L'Écho des méduses

The Jellyfish

Ecole Sainte-Marie

Gabey Tjon a Tham étudie les systèmes complexes présents à la fois dans la nature et dans notre monde numérique, ainsi que la manière dont ils s&#8217;influencent mutuellement par le biais de processus en constante évolution. Ces principes sont explorés à travers des installations audiovisuelles qui oscillent entre les réalités virtuelles et analogiques.
En acquérant des connaissances transdisciplinaires en sciences naturelles et en informatique, elle trouve des liens entre le naturel et l&#8217;artificiel dans notre environnement anthropocentrique. Sa pratique artistique s&#8217;articule autour de la question suivante : à quel point la nature, à notre époque, est-elle naturelle ?

Gabey Tjon a Tham

(Si/Alors)
Chaque jour, nous sommes entourés de machines et de systèmes technologiques qui ont leur propre horloge interne. If/Then cherche à donner un sens à ces systèmes de temps mathématiques contenus dans les systèmes technologiques avec lesquels nous interagissons quotidiennement. En tant qu&#8217;êtres humains, nous percevons le temps de manière subjective et fluide, alors que le temps et les règles informatiques sont mesurables en séquences miniaturisées strictes et en unités programmées.
If/Then propose une interprétation fluide de l&#8217;architecture logicielle algorithmique en spéculant sur la dualité onde-particule, l&#8217;un des fondements de la mécanique quantique qui stipule qu&#8217;à un niveau fondamental, la réalité consiste en deux essences au lieu d&#8217;une (1) ou l&#8217;autre (0), comme dans notre système numérique binaire actuel. L&#8217;installation invite le spectateur à observer la substance mélangée comme une particule ou une onde. Deux machines à vagues sont interconnectées au moyen d&#8217;un capteur qui lit le mouvement de la vague de l&#8217;autre côté de chaque machine. L&#8217;eau est utilisée comme élément de chaos pour générer des données aléatoires. Un dialogue autodirigé est créé à partir de bulles d&#8217;hydrogène, de vagues dans l&#8217;eau, d&#8217;enregistrements sonores de la pluie et de gouttelettes d&#8217;eau individuelles.
Crédits
Commandé par : FIBER
Soutenu par : Crossing Parallels (TodaysArt &amp; TU Delft), Stroom et le Creative Industries Fund NL
Conception et développement du logiciel : Marcus Graf, Pandelis Diamantides, Amr Ranneh
Remerciements : Tatiana Kolganova, Evelina Domnitch, Dmitry Gelfand, Bram Vreven, Erwin van Asbeck, Aurele Adam, Thim Zuidwijk, Nabi Kambiz, Aidan Wyber, Wim Uijttewaal, Luuk Meints

If/Then

Grand Manège

Le caractère immatériel et intangible de la lumière, de la couleur et du mouvement constitue le point de départ des installations spatiales de Nicky Assmann, dans lesquelles elle s&#8217;efforce d&#8217;accroître notre perception. Avec une formation en cinéma et en sciences de l&#8217;art, elle combine des connaissances artistiques, scientifiques et cinématographiques dans des expériences qui utilisent des processus physiques et chimiques, tels que la turbulence et la dynamique des fluides. Des sujets qui servent de métaphore à l&#8217;époque turbulente et fluide dans laquelle nous vivons.
En mettant en œuvre des phénomènes naturels et optiques, elle crée des compositions visuelles pour une expérience sensorielle et des macro-univers souvent éphémères.
Son travail prend la forme d&#8217;installations lumineuses cinétiques, d&#8217;installations vidéo et de performances et s&#8217;inscrit dans un contexte de cinéma élargi, de musique visuelle et du concept de synesthésie.

Nicky Assmann

Solaris est un appareil composé de plusieurs films de savon qui peuvent être soulevés manuellement. Il s&#8217;agit d&#8217;une machine qui explore le processus mental et l&#8217;activité physique de la vision et crée des films de savon en tant qu&#8217;intervention spatiale.
Solaris montre 6 écrans placés les uns derrière les autres pour faire pleinement l&#8217;expérience des jeux de lumière et de reflets qui se produisent entre les différents cadres des films de savon. Grâce à un éclairage précis, le mouvement interne du film de savon est révélé, montrant une chorégraphie turbulente de couleurs irisées et de mouvements fluides. Alors que la gravité s&#8217;empare lentement de la membrane, le spectateur peut être fasciné par le phénomène, jusqu&#8217;à ce qu&#8217;inévitablement le fragile film éclate.
Solaris s&#8217;inscrit dans un contexte de musique visuelle, de cinéma étendu, de synesthésie et de ce que Nicky Assmann appelle les hypercouleurs, qui caractérisent son travail et sont mises en évidence dans cette œuvre par l&#8217;utilisation de la lumière. En créant ses propres écrans faits de fines pellicules de savon et en utilisant la lumière de manière spécifique, elle joue avec les différents éléments de l&#8217;appareil cinématographique dans la lignée du cinéma élargi.
Le langage visuel analogique qui apparaît dans Solaris fait référence au cinéma abstrait et expérimental.

Solaris

Delta

La pratique de Carlos Sfeir s&#8217;inspire de son intérêt pour la magie, la science, le territoire et les cultures. Il s&#8217;efforce de créer de nouvelles passerelles entre la perception humaine et les phénomènes naturels. Pour lui, l&#8217;art est un outil qui permet de remettre en question nos certitudes, de découvrir de nouvelles significations de la nature et de décoloniser les idées préconçues vieillissantes.
Le travail de Sfeir va de la sculpture à la peinture en passant par les installations. Il est marqué par un dialogue permanent entre la mémoire et l&#8217;expérimentation. Les données, les objets et les phénomènes observés lors des recherches sur le terrain, qui constituent la base de toutes ses œuvres, sont constamment recréés, entrelacés et remis en question lors des manipulations ultérieures en studio.
Les œuvres de Carlos Sfeir ne sont pas limitées par le besoin d&#8217;exhaustivité qui motive souvent l&#8217;acte de l&#8217;artiste, mais sont plutôt des prototypes interactifs. Sans finalité, mais vivantes et imparfaites, elles invitent les gens à être les complices de processus aux résultats incertains, à embrasser l&#8217;inattendu au lieu de le craindre.

Carlos Sfeir Vottero

(La Vie d&#8217;acier)
Steel Life vise à explorer comment les défis de l&#8217;industrie sidérurgique peuvent être transformés en un nouveau récit qui aborde la crise planétaire actuelle. La convergence du fer et du carbone, qui a propulsé l&#8217;industrialisation humaine, a également accéléré notre détachement du monde naturel, entraînant notre assujettissement de l&#8217;environnement et de ses ressources. Trop souvent, nous avons considéré la &#8220;nature&#8221; comme une marchandise à exploiter, l&#8217;acier servant d&#8217;outil puissant dans ce processus.
Le projet vise à découvrir les possibilités imaginatives à l&#8217;intersection de la science et de l&#8217;art, en démontrant comment les minéraux peuvent être incités à s&#8217;épanouir. En reproduisant les méthodes électrochimiques employées dans le raffinage des pierres, le projet donne naissance à une nouvelle forme de fer qui s&#8217;épanouit en d&#8217;éblouissantes structures cristallines. Cette métamorphose symbolise notre capacité à générer une croissance et une esthétique imprévues, nous incitant à réimaginer notre relation avec le monde dans lequel nous vivons.

Steel Life

Diane Mahín est une réalisatrice de performances et une sociologue néerlando-iranienne. Elle crée des mondes performatifs dans lesquels le son et l&#8217;image sont les forces motrices. Travailler avec le son reflète son désir d&#8217;être confrontée à des formes de réalité hautement subjectives, conflictuelles et immersives. Diane scrute le corps humain en tant qu&#8217;objet matériel afin de disséquer les constructions sociales, dont elle souhaite saisir l&#8217;absurdité et l&#8217;humour. La mort et le néant constituent les motifs sous-jacents de son travail.
Après avoir étudié à Goldsmiths, University of London et au Maastricht Institute of Performative Arts, Diane explore actuellement les principes de l&#8217;opéra dans sa pratique à l&#8217;Institut Sandberg.

Diane Mahín

GUT imagine comment les humains se comportent lorsque leur corps se retrouve sens dessus dessous.
Vous rencontrerez un humain dont les sons intestinaux sont amplifiés. Les pensées, les actions, les communications, les mouvements et les sentiments de l&#8217;homme aux tripes sont tous déterminés par ses sons intestinaux.
Ce monde performatif attire l&#8217;attention sur la frontière ténue entre la vie et la mort, le raisonnement conscient et l&#8217;instinct subconscient, ce qui donne lieu à une expérience viscérale et absurde. Les visiteurs sont invités à entrer et sortir de cette performance de longue durée.

Théâtre

Joanie Lemercier (né en 1982) est un artiste visuel français et un militant écologiste dont le travail explore la perception humaine à travers la manipulation de la lumière dans l&#8217;espace. Travaillant principalement avec la projection de lumière et la programmation informatique, Lemercier transforme l&#8217;apparence des objets et des formes quotidiennes, pliant la réalité à son imagination.
Ces dernières années, Lemercier s&#8217;est de plus en plus intéressé au changement climatique et à la dégradation de l&#8217;environnement, mettant ses compétences en matière de projection et son art au service de causes et de groupes militants tels que Extinction Rébellion, Les Soulèvements de la Terre, Ende Gelände, et développant un nouveau corpus d&#8217;œuvres, Slow Violence, qui examine les effets dévastateurs de l&#8217;extraction du charbon sur l&#8217;une des plus anciennes forêts d&#8217;Europe.
Il travaille avec la lumière projetée depuis 2006 et a cofondé le célèbre label visuel AntiVJ en 2008. Représenté par une galerie new-yorkaise depuis 2010, Joanie a fondé son studio de création à Bruxelles en 2013, sous la co-direction de Juliette Bibasse.

Joanie Lemercier

Brume est une installation contemplative utilisant un dispositif d&#8217;eau atomisée sur mesure.
Avec l&#8217;espace et l&#8217;immatérialité comme toile, créant une projection flottante dans l&#8217;air, Joanie libère son travail de la physicalité des dispositifs habituels. Grâce à cet outil volumétrique, il modifie notre rapport frontal à l&#8217;écran et permet de nouvelles interactions entre le spectateur et l&#8217;image projetée.
Il explore les possibilités de ce nouveau médium avec une série de tableaux qui interrogent notre vision de la réalité.
Dans son travail, Joanie recherche des sujets intemporels comme la lumière, la matière, la géométrie. Avec Brume, il s&#8217;intéresse également au lien entre l&#8217;eau et la lumière.
Comme une transition ou un passage, le visiteur découvre une image intangible, suspendue dans le vide. Pour Joanie, c&#8217;est une forme d&#8217;accomplissement que de &#8220;s&#8217;échapper de l&#8217;écran&#8221;.
L&#8217;image se déplace dans l&#8217;espace et les mouvements du spectateur apportent de la profondeur. Ce temps de contemplation et de calme invite à une expérience sensorielle : apprécier le bruit de l&#8217;eau, sentir la fraîcheur de la brume.
Studio Joanie Lemercier : 
Co-direction : Juliette Bibasse 
Développement technique : Martin Pirson 
Production : Nicolas Roziecki.
Ce projet est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Brume

David Shongo est un compositeur et artiste visuel originaire de la République démocratique du Congo. Il a étudié les télécommunications et les réseaux à l&#8217;Université protestante de Lubumbashi. Il est cofondateur du Studio 1960 et directeur artistique du Festival Pianos à Kinshasa. Son travail explore également les possibilités symétriques que le son et l&#8217;image peuvent avoir en tant que mouvements et la charge poétique que chacun de ces mouvements peut porter vers l&#8217;autre. La question de la décolonialité est très présente dans ses œuvres, et se manifeste par l&#8217;intégration d&#8217;archives des périodes précoloniale, postcoloniale et contemporaine. Ainsi, Shongo traite les archives coloniales non pas comme de simples éléments chronologiques de l&#8217;histoire coloniale, mais plutôt comme des constantes de l&#8217;héritage colonial à l&#8217;heure actuelle.

David Shongo

L&#8217;installation Ceux sans qui la terre ne serait pas la terre s&#8217;inspire des réflexions de l&#8217;écologiste Malcolm Ferdinand, qui propose une critique de notre approche actuelle de l&#8217;effondrement écologique mondial. Ferdinand met en évidence une fragmentation entre, d&#8217;une part, le souci d&#8217;un avenir meilleur pour notre planète et, d&#8217;autre part, une urgence sociétale restée sans réponse.
Le titre de l&#8217;œuvre fait référence à un extrait du Cahier d&#8217;un retour au pays natal du poète Aimé Césaire. De manière ironique, le poète nous rappelle que ceux qui souffrent des systèmes d&#8217;injustice et des pratiques d&#8217;exploitation sont précisément ceux qui ont pris soin de la terre en vivant en harmonie avec la nature, ne contribuant ainsi pas à sa destruction.
L&#8217;œuvre s&#8217;inscrit dans le contexte de la République démocratique du Congo, espace convoité et exploité depuis la colonisation belge en raison de la richesse de sa biodiversité et de ses ressources minérales. Cette convoitise historique et internationale a fait de la RD Congo un lieu de conflit permanent, d&#8217;injustice sociale et de menaces écologiques, dont l&#8217;empreinte écologique est la plus élevée au monde. L&#8217;artiste établit une analogie entre la toxicité écologique (résultant de l&#8217;exploitation abusive du sol et du sous-sol) et la toxicité sociale de son pays caractérisée par des inégalités économiques et un système injuste.

Ceux sans qui la Terre ne serait pas la Terre

Wim Janssen (BE, 1984) vit et travaille à Anvers. Il travaille sur les technologies et les fonctions des médias audiovisuels. Cela se traduit par des installations médiatiques, des vidéos et des films. Souvent, ses œuvres sont des traductions d&#8217;un média dans un autre. Son travail a été présenté dans d&#8217;importants festivals tels que Ars Electronica à Linz, IFFR à Rotterdam et dans des lieux tels que le Musée d&#8217;art contemporain de Belgrade et le MUHKA à Anvers.

Wim Janssen

Un jeune garçon apprend à faire siffler un verre à vin en frottant son doigt sur le bord du verre. Un enregistrement de cette action a été réalisé sur une pellicule 16 mm, sans son. Dans l&#8217;installation, le film sort du projecteur, traverse l&#8217;espace et passe sur deux verres à vin. La bande de film est guidée au-dessus de deux verres à vin réels. Comme dans l&#8217;image, ils se mettent à siffler, créant le son dont nous voyons la source dans la projection.
Avec le soutien de KulturKontakt Austria

Touchtone

Coworking Namur

Nyasha Kadandara est une conteuse visuelle née au Zimbabwe et basée en Afrique de l&#8217;Est. Elle se concentre sur un large éventail de sujets, notamment les nouvelles de dernière heure, le changement climatique, l&#8217;éducation, les migrations, la santé et les conflits dans diverses régions d&#8217;Afrique. Nyasha est titulaire d&#8217;une maîtrise en journalisme et en réalisation de documentaires de l&#8217;école de journalisme de Columbia. En 2015, elle a réalisé le documentaire primé Through the Fire et son court métrage documentaire Queens &amp; Knights a remporté le premier prix du concours de films de NBC Sports en 2016. Parmi ses travaux récents, citons Sex and the Sugar Daddy, une vaste œuvre multimédia sur les relations sexuelles transactionnelles au Kenya, qui a été présélectionnée pour les One World Media Awards dans les catégories Popular Feature et Digital Media. Et son documentaire en réalité virtuelle, Le Lac, qui traite des effets du changement climatique et de l&#8217;île de Bengale, a été sélectionné pour les One World Media Awards. Il a été présenté pour la première fois au Sheffield Doc/Fest 2019 et a reçu le prix de la meilleure narration numérique.

Nyasha Kadandara

(The Lake)
Le Lac est un paysage de rêve où le liquide cède la place à la poussière. L&#8217;oasis du Sahel, le lac Tchad, n&#8217;est plus ce qu&#8217;elle était. Quatre-vingt-dix pour cent de son eau a disparu, ce qui lui donne un sentiment d&#8217;épuisement, de méfiance, de peur et d&#8217;insécurité. Le changement climatique a rendu vulnérables les millions de personnes qui dépendent d&#8217;elle et a induit la menace de l&#8217;insurrection de Boko Haram.
Dans ce documentaire immersif, entrez dans la vie de Mahamat, un éleveur autrefois riche, et de Nassuri, un réfugié devenu pêcheur, alors que le lac lui-même espère leur survie au milieu de ses étangs dispersés.
Meilleure narration numérique au Sheffield Doc/Fest 2019.

Le Lac

Maurice Mikkers, né à Apeldoorn, aux Pays-Bas, en 1986, a poursuivi une carrière dans la recherche en laboratoire. Après avoir effectué des stages dans les départements de toxicologie et de parasitologie de l&#8217;Institut national pour la santé publique et l&#8217;environnement (RIVM), il a obtenu son diplôme en 2007 et est devenu analyste de laboratoire médical agréé.
En 2007, Mikkers a commencé à étudier la conception de médias interactifs à l&#8217;Académie royale des arts de La Haye, où il a obtenu un diplôme de Bachelor of Arts en 2011. Le produit et le service qu&#8217;il a développé à l&#8217;époque s&#8217;appelle Photodispatch. Il s&#8217;agit d&#8217;un service qui fournit un flux de travail interactif rationalisé pour la narration visuelle sur n&#8217;importe quel support (en ligne). En trois étapes simples, des photos de haute qualité sont mises en ligne en 60 secondes. Un gestionnaire d&#8217;actifs pour les médias sociaux reliant les photographes, les clients et les consommateurs.
Mikkers travaille comme photographe professionnel et s&#8217;est constitué un portefeuille spécialisé dans les domaines suivants : portraits, publicité, architecture, reportages, événements, conférences et festivals.
En plus de son travail commercial, il a commencé à travailler sur Micrograph Stories, un projet qui vise à sensibiliser les gens aux produits de consommation courante en les agrandissant au microscope. Ce projet a également conduit à la création du projet Imaginarium of Tears.

Maurice Mikkers

(L&#8217;Imaginarium des Larmes)
Chaque larme a une histoire cachée. Ce sont de petites gouttelettes de liquide, mais aussi des fioles complexes d&#8217;émotions humaines produites par l&#8217;une des expressions les plus fondamentales et les plus primitives de nos sentiments et de nos pensées : les pleurs. En 2015, Maurice Mikkers s&#8217;est mis en quête de transformer les larmes en œuvres d&#8217;art, ce qui a donné naissance à Imaginarium of Tears.
Imaginarium of Tears est un projet photographique en cours. Mikkers capture la beauté des larmes en les cristallisant et en les photographiant sous un microscope. Les résultats sont des œuvres d&#8217;art étonnantes qui ont été présentées par Wired.com, Business Insider, National Geographic, Gizmodo, Al Jazeera et bien d&#8217;autres encore.
Ces micrographies de larmes cristallisées servent de point de départ à des histoires. Mikkers : &#8220;Comme chaque larme a une histoire cachée, le but ultime est de sensibiliser aux histoires et aux défis rencontrés dans la vie qui ont provoqué ces larmes, et donc, espérons-le, de rapprocher les gens&#8221;. Mikkers estime que nous devrions accepter nos larmes. &#8220;Elles sont l&#8217;une des véritables expressions de notre personnalité et de notre lien avec le monde.
Article complet : <a href="https://medium.com/micrograph-stories/the-stories-within-our-tears-fc64257e2acd">https://medium.com/micrograph-stories/the-stories-within-our-tears-fc64257e2acd</a>

Imaginarium of Tears

Momoko Seto est née à Tokyo en 1980. Elle a étudié l&#8217;art 
à l&#8217;École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille, puis au Studio national d&#8217;art contemporain du Fresnoy.
Elle travaille actuellement comme réalisatrice de films au CNRS 
(Centre national de la recherche scientifique) à Paris, où, en collaborations avec des chercheurs, elle réalise des documentaires.
Plusieurs de ses courts métrages et documentaires ont été sélectionnés et primés dans divers festivals internationaux (Cannes, Locarno, Rotterdam&#8230;). Son court métrage PLANET Σ a reçu le Audi Short Film Award à la Berlinale (2015), un prix récompensant les films &#8220;d&#8217;avant-garde et artistiquement forts&#8221;.

Momoko Seto

Le monde est devenu une vaste planète desséchée, où la culture du coton, surexploité pour des raisons économiques, est la principale cause de la désertification. Un désert salin recouvre des hectares de terres asséchées où apparaissent d&#8217;étranges arbres à sel.
Ce phénomène fait écho à une catastrophe écologique encore plus grande, la désertification de la mer d&#8217;Aral. Et l&#8217;humain est toujours responsable&#8230;

PLANET A

Espace Saintraint

VOID est un collectif de plasticiens réunissant Arnaud Eeckhout (BE 1987) et Mauro Vitturini (IT 1985). Ils vivent et travaillent à Bruxelles depuis 2013. Actifs tant en Belgique qu’a l’étranger, ils furent notamment lauréat du Salomon Residency Award à New York (2019) et du Prix Médiatine (2015).
VOID développe une recherche plastique qui interroge le son comme vecteur de représentation, utilisant le médium sonore de la même manière qu’un peintre son pinceau pour tracer les contours du visible. 
L’invisibilité autant que l’immatérialité du son deviennent, chez le duo, le point de départ d’une prospection qui interroge les phénomènes du langage ainsi que de la mémoire. Leur production pluridisciplinaire se développe via de formes très variées telles que la vidéo, l’installation, le livre, la performance, les pièces sonores ou encore les interventions dans l’espace public.

Collectif VOID

Night Shift est un Opéra aléatoire pour chœur de robots articulés.
Ce projet a été réalisé grâce à la collaboration du Colletif VOID avec des chercheurs de l&#8217;Université de Namur (UNamur).
Night Shift est basé sur les recherches d&#8217;Elio Tuci et Timoteo Carletti (UNamur) dans le domaine de la robotique bio-inspirée et de l&#8217;intelligence computationnelle. L&#8217;installation met en scène une troupe de robots conçus pour fonctionner de manière autonome, en suivant un ensemble restreint d&#8217;actions. Tout comme les individus d&#8217;un essaim (abeilles, fourmis, etc.), chaque robot de Night Shift suit son propre chemin.
Les règles sont les suivantes :
Marcher droit 
SI croiser la route d&#8217;un pair 
ALORS arrêter de marcher et commencer à chanter 
ALORS répéter
Les robots interagissent les uns avec les autres de manière aléatoire, chacun avec son propre ensemble de paroles générées, créant ainsi une composition sans fin, toujours différente.
Apparemment occupés à leur tâche, les robots anthropomorphisés sont appelés les Watchmen, les gardiens d&#8217;un espace vide. Leurs paroles révèlent l&#8217;aspect sisyphéen de tout acte de surveillance, ainsi que la condition des êtres humains qui y participent :
Nous avons observé et marché, 
Nous avons cherché et scanné, 
Mais nous nous demandons toujours quel est notre plan, 
Y a-t-il un but dans cet endroit, 
Ou sommes-nous simplement en train de remplir un espace vide ?
L&#8217;installation est réalisée en collaboration avec le KIKK, TRAKK, UNamur, la Fédération Wallonie Bruxelles.
Chanteurs : Philippe Favette &#8211; Kenny Ferreira &#8211; Julie Calbete &#8211; Julie Vercauteren 
Supervision technique : Elio Tuci &#8211; Timoteo Carletti 
Ingénierie : Muhanad Hayder

Night Shift

Heuninck utilise des capteurs et des machines qu&#8217;il a lui-même construits pour explorer l&#8217;enregistrement des paysages contemporains. Il garde les processus simples et transparents, utilisant les ordinateurs et les machines pour leur précision et leur nature répétitive. Les résultats peuvent être complexes et surprenants, les transitions entre l&#8217;espace et les données évoquant un sentiment d&#8217;émerveillement.
Heuninck s&#8217;inspire de l&#8217;esthétique des images scientifiques et intègre les aspects techniques de la création d&#8217;images numériques dans sa pratique. Utilisant une variété de médias, ses œuvres touchent constamment au matériau du film et à la notion de cinéma. Il désoriente doucement l&#8217;observateur en changeant la perspective dans l&#8217;espace, sur le papier ou dans un fichier de données numériques.

Elias Heuninck

(L&#8217;Archipel)
Les objets présentés dans cette installation vidéo ont été trouvés comme passagers clandestins dans une imprimante 3D. Les excédents de cire et de résine sont déposés dans un tiroir au fond de l&#8217;imprimante. Les déchets fondus, solidifiés et agglutinés une fois refroidis, sont d&#8217;anciennes stalagmites dans une machine de haute technologie. Parce qu&#8217;il s&#8217;agissait d&#8217;objets sans intention ni fichier source numérique, on leur a donné les deux. Les surfaces ont été scannées en 3D et mises à l&#8217;échelle pour devenir des îles immatérielles dans la vidéo.
L&#8217;image de l&#8217;île a été créée pour les surfaces blanches des objets à travers l&#8217;histoire, et les spectateurs peuvent y projeter leur imagination. Cette œuvre transforme les objets en une expérience cinématographique et teste les différents états dans lesquels un objet peut résider. Du physique au numérique en passant par le mental. De la cire, des octets, un scénario et de la lumière. C&#8217;est ainsi que les objets, en vue les uns des autres et pourtant séparés, aspirent à voyager à travers les apparences et les états de la matière.
Crédits :
Écriture et narration : Emi Kodama 
Vidéo : Elias Heuninck 
Musique : 1-100 de Michael Nyman, interprétée par un ordinateur
Remerciements à : 
&#8211; Simon Baetens 
&#8211; Anouk De Clercq 
&#8211; Jerry Galle 
&#8211; Stefaan Quix 
&#8211; Pieter Vereertbruggen 
&#8211; Lisa Wilkens
Produit par : 
&#8211; Werktank 
&#8211; Communauté flamande
The Archipelago fait partie de Tools For Things And Ideas, un projet de recherche de KASK &amp; Conservatorium financé par le Fonds de recherche artistique HOGENT.

The Archipelago

Elias Heuninck  & Emi Kodama

Maarten Vanden Eynde (Belgique, 1977) est un artiste visuel diplômé en 2000 du département des médias libres de l&#8217;Académie Gerrit Rietveld à Amsterdam (NL), qui a participé en 2006 au programme expérimental MSA (Mountain School of Arts) à Los Angeles (US) et a terminé un cours de troisième cycle en 2009 à l&#8217;Institut supérieur des beaux-arts HISK à Gand (BE), où il est régulièrement invité en tant que tuteur. Depuis 2020, il est doctorant à l&#8217;université de Bergen, en Norvège, et se concentre sur l&#8217;histoire et l&#8217;évolution des dispositifs de mémoire externes. En 2017, il a été nommé pour le premier Belgian Art Prize et a remporté le prix du public.
En 2005, il a fondé avec Marjolijn Dijkman Enough Room for Space, une initiative artistique interdépendante qui développe et coordonne des événements, des résidences, des projets de recherche et des expositions dans le monde entier. Parmi les expositions individuelles récentes, citons Exhumer le futur à La Kunsthalle Mulhouse, FR (2022) ; Tracing Memories à la galerie NOME, Berlin, DE (2022) ; Digging up the Future à Mu.ZEE, Ostende, BE (2021).
Parmi les expositions collectives récentes, citons : Beaufort 21 Triennial, BE (2021) ; Z33 House for Contemporary Art, Design &amp; Architecture, Hasselt, BE (2020) ; Museum Morsbroich, Leverkusen, DE (2020) ; Tallinn Photomonth &#8211; Contemporary Art Biennial, EE (2019) ; 6th Lubumbashi Biennale, DRC (2019) ; RIBOCA/Riga International Biennial of Contemporary Art, Riga, LV (2018) ; Belgian Art Prize 2017, Bozar, Brussels, BE (2017) ; 2050. A Brief History of the Future au National Museum of Fine Arts, Taichung, TW (2018), Palazzo Reale, Milan, IT (2016) et The Royal Museums of Fine Art, Bruxelles, BE (2015) ; Réalités Filantes, 4th Biennale de Lubumbashi, CD (2015) ; Beyond Earth Art au Johnson Museum of Art, Ithaca, US (2014) ; Ja Natuurlijk, Gemeentemuseum Den Haag, NL (2013) ; The Deep of the Modern, Manifesta9, Genk, BE (2012) ; The Museum of Forgotten History, M HKA, Antwerp, BE (2012) et Dublin Contemporary à Dublin, IR (2011).
Vanden Eynde est représenté par la galerie Meessen De Clercq à Bruxelles, Belgique, et la galerie NOME à Berlin, Allemagne.

Maarten Vanden Eyde

(Récif de plastique)
Les cinq principaux gyres océaniques &#8211; les gyres du Pacifique Nord et Sud, les gyres de l&#8217;Atlantique Nord et Sud et le gyre de l&#8217;océan Indien &#8211; recueillent et contiennent des matières plastiques provenant du monde entier. C&#8217;est dans le gyre du Pacifique Nord, en 1997, que le capitaine Charles Moore a découvert une vaste accumulation de débris plastiques, que l&#8217;on a appelé la &#8220;Grande plaque de déchets du Pacifique&#8221; (Great Pacific Garbage Patch). Cette découverte l&#8217;a amené à créer l&#8217;Algalita Marine Research and Education Foundation à Long Beach, en Californie.
C&#8217;est auprès du capitaine Moore que Vanden Eynde a obtenu ses premiers échantillons de plastique. De retour dans son atelier, il a constaté qu&#8217;en fondant, le plastique prenait une forme apparemment plus naturelle, ressemblant à un récif corallien coloré. Les déchets plastiques acquièrent une étrange beauté tout en créant une double référence à l&#8217;abondance inquiétante de plastique dans l&#8217;océan et à la disparition accélérée des récifs coralliens dans le monde entier. C&#8217;est ainsi qu&#8217;a commencé la construction de Plastic Reef, une sculpture en expansion qui, au cours des cinq années suivantes, a pris du poids et de la taille à chaque fois qu&#8217;elle a été exposée, contribuant à sensibiliser à la pollution plastique tout en faisant allusion à son escalade. Au total, plus de 1 000 kilogrammes de débris plastiques provenant des cinq gyres ont été extraits des océans. En 2012, lorsqu&#8217;il a été exposé à la Biennale Manifesta9 à Genk, en Belgique, Plastic Reef avait atteint sa taille maximale de 450 × 500 centimètres. Par la suite, plusieurs récifs en plastique plus petits ont été créés.
Ironiquement et tragiquement, en 2015, des scientifiques ont découvert que le corail naturel ingère des microplastiques, s&#8217;empoisonnant ainsi. 
Avec l&#8217;acidification et l&#8217;augmentation de la température des océans, c&#8217;est l&#8217;une des principales raisons de la disparition de la Grande Barrière de Corail.

Plastic Reef

Halle Al'Chair

Né en 1986 à Casablanca (Maroc), Hicham Berrada a étudié à l&#8217;Ecole des Beaux-Arts de Paris et au Fresnoy (Tourcoing).
Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions collectives : Centre Pompidou, Paris ; Palais de Tokyo, Paris ; Jardins du Château de Versailles ; Mac Val, Vitry-sur-Seine ; macLyon ; ICAS-, Singapour ; Moderna Museet, Stockholm et Banco de la República, Bogota ; Biennale de Taipei ; Triennale de Yokohama ; Punta della Dogana, Musée de la Collection Pinault, Venise et Paris ; et Martin-Gropius-Bau, Berlin.
Des expositions personnelles ont été organisées au Louvre-Lens, à l&#8217;Abbaye de Maubuisson, à la Hayward Gallery de Londres et au Zuckerman Museum of Art de Kennesaw (États-Unis).

Hicham Berrada

Cette vidéo fait partie de la série Présages, initiée en 2007 et toujours en cours. Elle rassemble des paysages d&#8217;eau créés dans des bassins de verre par des procédés chimiques, présentés à travers différents médiums : vidéo, performance ou in situ. Ce sont des petits mondes hermétiques et coupés du nôtre, constitués de minéraux immergés dans une solution aqueuse. Pour les fabriquer, toute une gamme de composants est déployée pour produire une grande variété de couleurs et de formes.
Elle nous invite à voir la matière inorganique sous un autre jour. Nous avons l&#8217;habitude de considérer le monde minéral comme statique, par opposition au monde vivant animé. Nous sommes incapables de percevoir le mouvement du minéral, mais en soumettant des minéraux purifiés à des conditions particulières de pH et de viscosité, nous découvrons les métamorphoses de substances que nous considérons normalement comme inertes et immuables. Dans cette vidéo, le minéral s&#8217;avère même avoir une dimension gestuelle, être capable de mouvements que nous pensions être l&#8217;apanage des systèmes vivants.
De cette matière chimiquement activée émergent de multiples mondes évoquant simultanément des formes de vie animale, des bâtiments et des paysages surréalistes ou familiers. En mouvement, ils défient l&#8217;imagination et la capacité d&#8217;interprétation du spectateur, comme les tests psychédéliques de Rorschach ou ces nuages ornés censés être ouverts à l&#8217;explication prédictive. Les Présages tirent leur titre de ce pouvoir évocateur.

Présage

Ecole St-Louis

Xandra van der Eijk est une artiste, chercheuse et éducatrice néerlandaise. Sa pratique se situe dans le domaine de l&#8217;art écologique et de l&#8217;écocritique, avec un intérêt particulier pour l&#8217;influence de la technosphère sur les processus évolutifs et les méthodes d&#8217;harmonisation, en particulier avec la matière et leurs vies localisées et en réseau.
Sa pratique artistique est axée sur la recherche et trouve sa voix dans le développement et l&#8217;exposition d&#8217;œuvres d&#8217;art, l&#8217;écriture, la discussion et le développement de l&#8217;éducation. Au cours de ces quatre dernières années et demie, Xandra a fait œuvre de pionnière en matière d&#8217;art écologique dans le domaine de l&#8217;éducation, en fondant et en développant un nouveau programme de maîtrise intitulé &#8220;Ecology Futures&#8221; à l&#8217;Institut de maîtrise des cultures visuelles de l&#8217;Université des sciences appliquées d&#8217;Avans. Ce programme place l&#8217;exploration et l&#8217;invention de méthodes artistico-scientifiques au premier plan de la pratique de la théorie écocritique sur le terrain, dans le but de trouver de nouvelles façons de (co)générer des connaissances basées sur la pratique. Ecology Futures est le premier programme de maîtrise sur l&#8217;art écologique aux Pays-Bas, ainsi que le premier programme de maîtrise en art aux Pays-Bas à centrer, faciliter et enseigner les méthodologies biotechnologiques. Ce dernier point a été développé à partir de la position de Xandra en tant que chercheuse dans le groupe de recherche Biobased Art&amp;Design (CARADT) et dans le Material Incubator Lab &amp; Project Space nouvellement installé.
Au fil des ans, Xandra s&#8217;est impliquée dans de nombreuses institutions et initiatives, menant souvent à des collaborations de longue durée et à des rôles multiples, comme avec MU Hybrid Art House et le Bio Art &amp; Design Award, Embassy of the North Sea, FIBER, et ZKM/Driving the Human. Elle co-dirige le groupe de discussion &#8220;Planetary Ecologies&#8221; en tant que chercheuse associée au Critical Media Lab (FHNW University of Applied Sciences and Arts Northwestern Switzerland, CH). Leur travail est exposé dans le monde entier, notamment à la Biennale de Sydney, au ZKM Centre for Art and Media Karlsruhe et au MUDAC de Lausanne.

Xandra van der Eijk

Les nombreux substrats artificiels de la mer du Nord sont des points chauds de la biodiversité ; les récifs coralliens d&#8217;eau froide jouent certainement un rôle immense dans l&#8217;écosystème plus vaste du plateau continental européen &#8211; cependant, ils sont à peine étudiés et protégés. Les nombreux îlots de récifs sont temporaires, éphémères et étrangers, et témoignent d&#8217;une émergence inattendue de la vie dans un environnement soumis à une pression anthropique considérable.
Avec des milliers d&#8217;épaves de navires et d&#8217;avions recouvrant le fond de la mer du Nord, et un nombre croissant de structures telles que des plates-formes de combustibles fossiles et des éoliennes servant de substrat, de nouvelles communautés sous-marines se forment continuellement. Chaque récif artificiel existe grâce à sa situation géographique particulière et forme ainsi un écosystème unique dans sa composition et son identité. Les récifs eux-mêmes peuvent être considérés comme des capsules temporelles, montrant comment le processus de colonisation anthropique de la mer pénètre dans les archives naturelles, puisqu&#8217;il s&#8217;agit d&#8217;épaves envahies, de puits abandonnés et de plates-formes de forage enchevêtrés avec des fantômes d&#8217;activités passées et présentes sous la forme de vieilles munitions, de matériel de pêche et de cargaisons perdues.
Avec Ghost Reef, Van der Eijk spécule sur le fantasme d&#8217;une mer du Nord remplie de récifs disparates dans l&#8217;imagination des spectateurs. Des collages vidéo animés avec des modèles 3D basés sur les rares images prises par les plongeurs sont juxtaposés à des paysages sonores enregistrés sur le terrain à deux endroits : un banc d&#8217;huîtres près du Brouwersdam en Zélande, dans le sud des Pays-Bas, et l&#8217;épave de l&#8217;Ara, un bateau à vapeur coulé par une mine en 1942, situé au nord de Schiermonnikoog dans la partie septentrionale des eaux néerlandaises.
Ambassade de la mer du Nord
Ghost Reef est le résultat d&#8217;une période de recherche avec l&#8217;ambassade de la mer du Nord, dans le cadre de l&#8217;étude de cas sur le bruit sous-marin. Il s&#8217;appuie sur le projet Seasynthesis du BioArt &amp; Design Award, une installation sonore sur la pollution sonore en mer du Nord. Les deux projets ont été réalisés avec l&#8217;aide de Wageningen Marine Research et de NIOZ. L&#8217;ambassade de la mer du Nord a été fondée sur le principe que la mer du Nord (et la vie qu&#8217;elle abrite) est sa propre propriété. Ici, les choses, les plantes, les animaux et les personnes qui vivent dans et autour de la mer du Nord ont la possibilité de s&#8217;exprimer.
Modélisation 3D : 
Sacha van den Haak
Conception sonore : 
Sébastien Robert
Partenaires du projet : 
WMR, NIOZ, Dutch Maritime Productions 
&amp; Stichting Duik de Noordzee Schoon
Commanditaires : 
Ghost Reef a été commandé par Embassy of the North Sea, MU Hybrid Art House et Re-Nature Festival.

Ghost Reef

Depuis 2016, Julia Borderie &amp; Eloïse Le Gallo suivent un mode exploratoire pour analyser l&#8217;eau comme substance influençant les territoires et les corps. À la croisée des regards et des disciplines, et mêlant la sculpture et le cinéma, elles interrogent les gestes humains qui façonnent les matières et les paysages. Depuis peu, elles collaborent avec des scientifiques et leurs technologies de pointe.

Eloïse Le Gallo & Julia Borderie

Des chercheurs tentent d&#8217;injecter de l&#8217;ADN d&#8217;algues photosensibles pour soigner nos rétines. 
Du bleu de l&#8217;océan à l&#8217;écran bleu des ordinateurs, la vision s&#8217;hybride. 
Bleu Silico est un méandre poético-scientifique guidé par des sculptures en verre, racontant les relations ancestrales entre les algues et les cellules rétiniennes humaines.

Bleu silico

Depuis plus de 15 ans, l&#8217;artiste Martin Messier crée des œuvres où l&#8217;art sonore rencontre la lumière, la robotique et la vidéo. Sous forme de performances et d&#8217;installations, ces œuvres mettent le corps à l&#8217;avant-plan.
Après des études en composition à l&#8217;Université de Montréal, Martin débute une pratique sonore expérimentale intégrant des images vidéo. Il développe rapidement des dispositifs audiovisuels performatifs qui mettent en scène des objets du quotidien et le potentiel sonore de leurs différents matériaux.
Plusieurs projets de collaboration ont été réalisés au fil des ans, notamment avec les artistes Nicolas Bernier, Caroline Laurin-Beaucage, Anne Thériault et Jacques Poulin-Denis.
Les dernières œuvres de Martin Messier comprennent Innervision (2019), un projet extérieur monumental interprété par 60 danseurs, la performance audiovisuelle Echo Chamber, la performance chorégraphique Con Sordina et la performance lumineuse et sonore Elusive Matter.
Présentées dans une cinquantaine de pays, les productions de Martin Messier ont reçu plusieurs prix et nominations : une mention spéciale au Prix Ars Electronica en 2010 ; un Prix Opus en 2012 ; le Prix du meilleur court métrage expérimental au Festival du film underground de Lausanne en 2013 ; le Victor Martyn Lynch-Staunton Award du Conseil des arts du Canada en 2014 ; une mention spéciale du jury au Japan Media Awards 2015 ; le World OMOSIROI Award au Japon en 2018 ; et en 2021, le 2e prix au Athens Digital Arts Festival.
En 2010, il a créé 14 lieux, une société dédiée à la production d&#8217;œuvres d&#8217;art performatives et d&#8217;installations, dont il est depuis le directeur général et artistique.
Il vit et travaille à Montréal.

Martin Messier

Cycles est une installation où chacun est invité à prendre conscience des relations qui lient les phénomènes cycliques et imprévisibles. Harmonie et chaos s&#8217;interpellent dans cet espace où les huit fils de lumière dansent et se déploient.
Malgré la vivacité de sa propulsion, le fil laisse une impression de flottement. En marquant la nuance entre la pureté de ce mouvement suspendu et la violence du mécanisme qui le féconde, l&#8217;œuvre propose une expérience où l&#8217;infini cohabite avec les recommencements qui en font partie.
Ces dialogues se retrouvent également dans l&#8217;espace sonore : les moteurs accordés enveloppent la musique diffusée de leurs timbres insaisissables et dessinent ce paysage dans lequel l&#8217;harmonie se construit autant par sa puissance que par sa vulnérabilité.
Concept, composition audiovisuelle, programmation : Martin Messier
Design, hardware : David Gardener
Première phase de recherche : Maxime Damecour, Robocut
Techniciens : Lilian Guiran, Francis Vaillancourt-Martin
Production : 14 lieux

Cycles

En faisant le lien entre plusieurs disciplines autour de la communication numérique, le Bachelor Media &amp; Interaction Design de l’ECAL s&#8217;adresse à des étudiant.e.s dotés d&#8217;une solide culture visuelle et désireux.ses d&#8217;en savoir plus sur les technologies avancées. Prospectif, pragmatique et expérimental, ce programme est dispensé dans le cadre du département de communication visuelle, qui propose parallèlement des cours et des projets transversaux permettant aux étudiant.e.s d&#8217;acquérir des compétences pluridisciplinaires.

ECAL/University of art and design, Lausanne - Bachelor Media & Interaction Design

Les étudiant·e·s en Bachelor Media &amp; Interaction Design de l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne proposent aux spectateur.ice.s une immersion dans l’ECAL Virtual Reality Lab, un espace leur permettant de visualiser une série de projets en Réalité virtuelle, questionnant la représentation et la place du/de la spectateur.ice dans une sélection de séquence 360°. En privilégiant un format court sur un seul et même support de diffusion, cet éventail de projets présente les recherches et résultats de cours durant lesquels les étudiant·e·s se sont concentrés sur le lien qu’il peut exister entre images en mouvement, effets visuels, son, rythme et immersion. Avec l’utilisation d’imagerie 3D générée par ordinateur, ces projets revisitent avec subtilité la forme de la séquence linéaire et du clip vidéo de manière innovante en leur donnant différentes lectures possibles grâce à l’interactivité du support.

ECAL Virtual Reality Lab

ECAL

Entre projets artistiques et campagnes de sensibilisation, Laura Krsmanovic est également membre du collectif créatif 254Forest. En Septembre 2020, elle crée le projet pluridisciplinaire poétique et engagé ISOLA explorant les liens invisibles qui nous connectent. Vous êtes-vous déjà senti comme un fragment isolé ? Et si nos questionnements avaient en fait une racine commune ? La séparation, qu’elle soit de la nature, de notre rapport au féminin, de nos aînés, de nos morts etc.
À travers ces expériences sensibles, son intention est de faire évoluer le regard sur le vivant et de susciter l&#8217;émotion pour une relation plus respectueuse envers les autres, soi-même, la nature.

Laura Krsmanovic

“On emporte ses morts partout avec soi, et s’ils restaient au cimetière, cela se saurait. La vie et la mort ne sont pas hermétiquement séparées, et l’eau qui coule n’imperméabilise pas nos vies du deuil.” (Vivre avec nos morts, Delphine Horvilleur)
Qu’est-ce qui sépare la vie de la mort ? Cette question existentielle est le pilier universel commun de toute expérience humaine. Qu’on l’envisage comme un phénomène de transmigration ou de réincarnation de l’âme, ou qu’on lui préfère le portail mystique matérialisé par les eaux troubles mais franchissables du fleuve Styx, nombreux sont les mythes et philosophies nous rappelant que les êtres qui sont « passés de l’autre côté » sont peut-être bien plus proches de nous que ce que l’on veut bien croire.
Mais aujourd’hui en Occident, tout pousse à nous détacher de telles conceptions du monde. Alors, à l&#8217;image de l’eau qui s’évapore dans l’air avant de redevenir liquide, ne serait-il pas temps de repenser non seulement la porosité entre la vie et la mort mais aussi la place des morts dans le monde des vivants ?
ORA use de compositions musicales électroniques contemplatives émaillées de témoignages narrant les différentes manières qu’ont les défunts de continuer à peupler nos mondes émotionnels. Au centre d’une pièce immergée dans une ambiance lumineuse apaisante, trône une cabine téléphonique irradiante, en connexion directe avec l&#8217;au-delà. Le dispositif évoque le « Téléphone du Vent » (Kaze no Denwa) installé à Ōtsuchi après le séisme meurtrier qui endeuilla le Japon en 2011. Un jeu de lumières subtil et mouvant détourne le public de l&#8217;environnement extérieur, le plongeant délicatement dans une atmosphère propice à une paisible introspection, comme on s’abandonnerait au flot d’une rivière. Les participant.e.s sont invité.e.s à explorer au plus profond de leurs émotions – libres de parler comme de demeurer silencieux.ses – l’ouïe envoûtée par les voix des récits et les paysages sonores. Un instant suspendu à la fois dans le temps et l’espace, où les univers de la vie et de la mort se rejoignent grâce au pouvoir de l’imagination et de l’expérience. ORA propose de s’immerger dans le monde de l’invisible pour réinventer notre perception de la mort et du deuil tout en laissant sa place à la tristesse et au souvenir.
Création &amp; direction artistique: Laura Krsmanovic 
Musique et sound design : Le Motel 
Scénographie : Erased Studio 
Programmation lumière : Ofer Smilansky 
Mix et renfort montage : Christophe Loerke 
Photo : Gretar Gunnlaugsson 
Copy et traduction : Blurbs

ORA : Écouter nos Morts

Robertina Šebjanič est une artiste/chercheuse dont le travail explore les réalités biologiques, géopolitiques et culturelles des environnements aquatiques et l&#8217;impact de l&#8217;humanité sur les autres organismes. Dans son analyse de l&#8217;Anthropocène et de son cadre théorique, l&#8217;artiste utilise les termes &#8220;aquatocène&#8221; et &#8220;aquaforming&#8221; pour désigner l&#8217;impact humain sur les environnements aquatiques.
Ses œuvres ont reçu des prix et des nominations au Prix Ars Electronica, au Starts Prize, à Falling Walls, à Re:Humanism et à d&#8217;autres.

Robertina Sebjanic

(Contes de l&#8217;Atlantique &#8211; Selachophilia : Cetorhinus Maximus &#8211; Limaria Hians)
Atlantic Tales &#8211; Selachophilia: Cetorhinus Maximus – Limaria Hians tisse des liens entre mythologies et sciences, humains et non-humains, pour parler de notre capacité à relever les défis à l&#8217;ère de l&#8217;Anthropocène. Les protagonistes de l&#8217;histoire sont le requin pèlerin migrateur (Cetorhinus maximus) et la coquille de flamme (Limaria hians), une petite espèce endémique des eaux de l&#8217;Atlantique Nord. L&#8217;auteur a eu l&#8217;occasion de rencontrer ces deux espèces lors de sa résidence sur le navire de recherche scientifique RV Celtic Explorer en Irlande. L&#8217;installation immersive mêle l&#8217;histoire, chantée dans le style traditionnel irlandais sean-nós, à la narration d&#8217;un conteur et à des enregistrements de terrain réalisés au-dessus et au-dessous de la surface de l&#8217;océan Atlantique.
Chants sean-nós : Caitríona Ní Cheannabháin, Róisín Seoighe 
Narration : Polona Torkar 
Enregistrement de la narration : Rok Kovač 
Masterisation du son : Aleš Hieng Zergon 
Production 2019-2020 : Aerial/Sparks, Galway 2020 capitale européenne de la culture. 
Production 2021 : Kino Šiška et Zavod Sektor

Atlantic Tales - Selachophilia : Cetorhinus Maximus – Limaria Hians

Jan van IJken est cinéaste et photographe à Leiden, aux Pays-Bas, et travaille à l&#8217;interface de l&#8217;art et de la science. Dans ses dernières œuvres, il révèle des secrets de la nature tels que les murmurations d&#8217;étourneaux, la genèse de la vie et le monde invisible du plancton microscopique. Il s&#8217;intéresse à la microscopie, à la nature, à la biologie, à l&#8217;évolution et à l&#8217;embryologie.
Il a également publié trois livres de photos sur des sujets sociaux-documentaires tels que la divinité en Europe de l&#8217;Est et la relation entre l&#8217;homme et l&#8217;animal.
Il a développé un sens aigu de la lumière et de la composition et se spécialise dans les projets autonomes à long terme. Son travail a été publié et récompensé au niveau international.

Jan van Ijken

(Devenir)
Becoming est un court métrage sur la genèse miraculeuse de la vie animale. Dans les moindres détails microscopiques, on assiste à la &#8220;fabrication&#8221; d&#8217;une salamandre dans son œuf transparent, de la fécondation à l&#8217;éclosion.

Becoming

Amos Peled est un artiste multidisciplinaire basé aux Pays-Bas qui se concentre sur l&#8217;art de la performance, la musique expérimentale et les technologies. Il est titulaire d&#8217;une maîtrise d&#8217;ArtScience (2022) et d&#8217;un diplôme d&#8217;études cinématographiques et des nouveaux médias.
Peled introduit des technologies médicales dans des environnements créatifs afin de susciter le doute, de remettre en question les conventions et de provoquer des réflexions sur ce qui est considéré comme normal ou ordinaire, en particulier en termes médicaux.

Amos Peled

Phantom Limb (Le Membre fantôme) (2023) est un projet qui explore la relation énigmatique et poétique entre un être humain et la boîte noire qu&#8217;est son intérieur à travers l&#8217;utilisation d&#8217;un appareil à ultrasons médical. Amos Peled a développé des méthodes pour effectuer des manipulations audiovisuelles qui transforment l&#8217;appareil à ultrasons en un instrument qui illumine l&#8217;intérieur du corps et élargit l&#8217;espace de l&#8217;acte artistique dans les organes, sous la peau. L&#8217;œuvre explore des concepts tels que la distance entre le corps humain et l&#8217;idée de soi, la relation hiérarchique entre l&#8217;intérieur et l&#8217;extérieur, la douleur en tant que message poétique et l&#8217;absence de symétrie interne.
Dans Phantom Limb, la technologie médicale des ultrasons est revisitée dans un contexte artistique, où la machine devient une source d&#8217;investigation inductive, créative et spéculative. En découvrant la variété de sons et d&#8217;images que la machine peut produire et en utilisant un système audio-visuel spécial, un cadre ludique pour construire des séquences stimulant l&#8217;imagination et des outils de narration visuelle est établi, ce qui crée les conditions pour réimaginer la technologie médicale.
L&#8217;intérêt de Peleds pour le thème de la technologie médicale vient de l&#8217;expérience qu&#8217;il a acquise en grandissant dans un environnement hospitalier, où il a observé de première main les processus de travail du système médical.
Phantom Limb est une commande de iii en collaboration avec Rewire, Amare et Tetem.
Assistant artistique et de production : Andrejs Poikans
Développement de logiciels et assistant artistique : Daniel Treystman
Son : Liza Kuzyakova, Amos Peled, et Andrejs Poikans

Phantom Limb

Navid Navab, né et élevé à Téhéran (IR), est un alchimiste des médias, un compositeur antidisciplinaire et un sculpteur audiovisuel basé à Montréal, qui étudie le potentiel de formation des processus matériels chaotiques, à la recherche d&#8217;un ethos collaboratif pour la création de sens ludique avec des indéterminations écologiques.
Intéressé par la poétique de la schizophrénie, du geste et de la matérialité, Navab compose depuis plus d&#8217;une décennie des expériences multisensorielles, enchevêtrant humains, machines et matérialités à la fois in situ et de concert, de manière à permettre un engagement critique avec des matières de processus excitables.
Les œuvres de Navab, qui prennent la forme de compositions sonores gestuelles, d&#8217;architectures réactives, d&#8217;interventions spécifiques, d&#8217;environnements participatifs et de sculptures cinétiques, ont été présentées internationalement dans des festivals tels que Ars Electronica (AT), Kapelica Gallery (SL), device_art triennial (HR), NEMO Biennale (FR), Sonica Biennale (BG), Eufònic (ES), Canadian Center for Architecture (CA), Japan Society (US), Contemporary Arts Museum Houston (US), ISEA (SP, CA), milanOltre (IT), HKW (DE), Kiblix (SL), Guelph Jazz (CA), et FIMAV (CA).
Michael Montanaro est un artiste transdisciplinaire principalement reconnu pour son travail dans le domaine de la danse contemporaine et des médias mixtes. Diplômé du Hartford Conservatory, il s&#8217;est produit avec le Boston Ballet, Les Grands Ballets Canadiens et Le Groupe de la Place Royale, dont il a été le codirecteur artistique pendant cinq ans. En 1985, il a fondé Montanaro Dance et s&#8217;est fait une réputation en utilisant des technologies de pointe afin de créer des environnements théâtraux pour ses chorégraphies. Depuis 1996, Michael travaille comme chorégraphe, metteur en scène et collaborateur sur de nombreux projets. Professeur émérite à l&#8217;Université Concordia, Michael a été président du département de danse contemporaine de 1999 à 2014. En tant que codirecteur du Topological Media Lab, depuis 2015, Montanaro se consacre à la conception et à la création de projets axés sur l&#8217;évolution des méthodes novatrices utilisées pour améliorer l&#8217;expérience interactive à l&#8217;aide des nouvelles technologies.

Navid Navab

Aquaphoneia est une installation alchimique centrée sur la poésie du temps et la transmutation de la voix en matière.
Un grand cornet flottant dans l&#8217;espace fait écho aux fantômes des machines d&#8217;Edison, de Bell et de Berliner. Mais à la différence des premiers enregistrements, qui rassemblaient l&#8217;énergie sonore pour graver des motifs de pression dans la matière solide, cet étrange assemblage transmute la voix en eau et l&#8217;eau en air. Les voix désincarnées abandonnent leurs sources pour traverser l&#8217;horizon des événements du cor. Le schizo-phone tombe dans les profondeurs étroites de la cloche, pressé dans l&#8217;infini spatio-temporel, calciné, liquéfié et libéré : la voix aqueuse s&#8217;écoule alors dans trois chambres alchimiques où le temps intérieur s&#8217;abandonne aux tempi de la matière : sans attache, mais lucide et sonore.
Dans un coin, des voix bouillonnant à l&#8217;intérieur d&#8217;une sphère de feu sont amenées à l&#8217;entropie et transmutées en une concentration intemporelle de brume spectrale et de vapeur phonétique. Une chambre Ouroboros transforme les voyelles fermentées en consonnes distillées pour libérer une fine lame de prosodie. Cette matière alchimique visqueuse s&#8217;abaisse jusqu&#8217;à la terra beneath où la matière danse sur sa propre tonalité affective. Un autre appareil sépare la parole en éléments vitaux, une goutte à la fois : les mots en phonèmes, en particules phono et les quanta invisibles du silence.

Aquaphoneia

Navid Navab & Michael Montanaro

Barthélemy Antoine-Lœff
Barthélemy Antoine-Lœff est un artiste plasticien français, &#8221; éleveur d&#8217;icebergs &#8220;, dont les créations d&#8217;œuvres optiques et numériques, parfois interactives, souvent immersives, expriment des univers traversés par une relation contemplative et écologique de la nature et des éléments. Profondément touché par la disparition de la cryosphère, ses recherches actuelles l&#8217;amènent à s&#8217;interroger sur l&#8217;ironie de la rentabilité de la réparation du climat et son impact sur nos modes de vie, ainsi que sur le coût énergétique des œuvres exposées.
Antoine Meissonnier
Passionné par les expérimentations numériques, Antoine Meissonnier développe et expérimente autour d&#8217;interactions tangibles et visuelles mêlant théâtre, performance et technologies. Donner vie à des scénographies, prototyper des jeux vidéo, créer des installations monumentales, concevoir de l&#8217;électronique : Antoine mélange les médiums pour donner corps aux idées.
Le travail d&#8217;Antoine est technique, mais il prend soin de laisser entrer une part de mystère et de poésie dans son travail.

Barthélemy Antoine-Lœff & Antoine Meissonnier

Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité explore les multiples questions de la réparation du climat et du technosolutionnisme à l&#8217;aide de l&#8217;intelligence artificielle.
L&#8217;installation met en scène un laboratoire fictif pour mesurer la fonte de mini icebergs symboliques qui sont générés dans la glace, avant d&#8217;être placés dans une cellule d&#8217;analyse dans le but de trouver l&#8217;iceberg ultime : celui qui, par sa forme, fera consensus, celui qui mettra le plus de temps à fondre, en fonction des analyses des icebergs précédemment générés.
L&#8217;installation utilise un algorithme génétique spécialement développé pour tenter de résoudre ce problème d&#8217;optimisation climatique&#8230;
Le postulat de départ est évidemment absurde, et ironique. Tout comme l&#8217;idée d&#8217;imaginer pouvoir &#8220;réparer&#8221; le climat en prolongeant artificiellement la vie des icebergs à l&#8217;aide d&#8217;un algorithme génétique.

Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité

Marco Barotti est un artiste médiatique. Après des études de musique à l&#8217;Académie de jazz de Sienne, il a commencé à fusionner le son avec l&#8217;art visuel. Son travail est motivé par le désir d&#8217;inventer un langage artistique dans lequel une ère post-futuriste fictive est exprimée par des interventions sonores cinétiques dans des environnements naturels et urbains. Ses installations fusionnent la technologie audio, les objets de consommation et les déchets dans des sculptures en mouvement déclenchées entièrement par le son. L&#8217;objectif principal de son travail est de créer un &#8220;écosystème technologique&#8221; qui joue avec les ressemblances avec les animaux et les plantes. Ses œuvres d&#8217;art servent de métaphore à l&#8217;impact anthropogénique sur la planète et visent à sensibiliser les gens aux questions environnementales et sociales.
Son travail a été exposé internationalement à Ars Electronica (Linz), Saatchi Gallery (Londres), Science Gallery (Melbourne), Tokyo Biennale (Tokyo), Gwangju Biennale (Gwangju), Zer01ne, (Séoul), Fact (Liverpool), Wro Art Center (Wroclaw), Picknick (Séoul), Isea (Montréal), ARCAM Architecture Center (Amsterdam), silent green (Berlin), Dutch Design Week (Eindhoven), Stuck (Louvain), Sevcableport (Saint-Pétersbourg).

Marco Barotti

(Palourdes)
Barotti accueille les visiteurs dans une expérience sonore poétique et immersive, une réinterprétation métaphorique de la qualité de l&#8217;eau de la Sambre.
Dans la nature, les palourdes (clams) sont des détecteurs de polluants : elles servent de minuscules systèmes de filtration.
Clams est une collection de sculptures sonores cinétiques qui convertissent les données des capteurs de qualité de l&#8217;eau en sons et en mouvements. Chaque &#8220;palourde&#8221; est fabriquée à partir de déchets plastiques recyclés et contient un haut-parleur. Le paysage sonore microtonal en constante évolution confère à chaque coquille un mouvement d&#8217;ouverture et de fermeture subtil et réaliste.
Les données enregistrées par un capteur de pureté de l&#8217;eau placé dans la rivière Sambre constituent la base de la musique. Cette composition générée évolue constamment avec les niveaux de qualité de l&#8217;eau au fil du temps.
Clams invite le public à s&#8217;engager avec l&#8217;eau et son environnement, jetant un pont entre l&#8217;art médiatique, la sonification des données et l&#8217;impératif de préservation écologique.
Crédits : 
Clams est un projet créé et produit par Marco Barotti. 
Développement logiciel : Marco Accardi, Pim Boreel.
Remerciements à Anders Ehlin, Marco Canevacci, Yena Young, Stefan Dietzelt, Carsten Reith, Daniel Brunet et Markus Wüste pour leurs conseils et leur soutien.
Clams a été développé au WRO Art Center dans le cadre d&#8217;EMAP / EMARE.
Cofinancé par : 
Europe créative, C-Takt, Oerol Festival, et Transnatural
Soutenu par : 
Mesures de la qualité de l&#8217;eau ambiante et &#8220;in situ&#8221;.
Clams est récompensé par le NTU Global Digital Art Award Singapore 2019.

Clams

L&#8217;HEAJ est l&#8217;école des formations aux métiers de demain en économie, infographie, pédagogie et paramédical.
L&#8217;option Image réelle est l&#8217;option vidéo, photo et techniques immersives de l&#8217;HEAJ.

HEAJ - Real Image option

L’eau. Sans eau, pas de vie. Ni sur terre, ni sur aucune autre planète. Depuis des millénaires, l’homme scrute l’espace à la recherche d’une planète riche en or bleu.
Or, l’incroyable nouvelle est récemment tombée : un groupe de chercheurs belges vient de découvrir l’existence d’une planète viable car riche en vastes gisements d’eau.
Baptisée BIONEXIA, elle pourrait être rien de moins que le salut de l’humanité ! La Planète B tant espérée… Mais tout n’est pas si simple. Migrer vers cette étoile s’avère hasardeux. Et des appétits féroces lorgnent déjà sur ses abondantes ressources
Dans le cadre du KIKKin Town, l’équipe à l’origine de cette découverte a décidé d’ouvrir les portes de son laboratoire au grand public…

BIONEXIA

Haute Ecole Albert Jacquard

Haute École Albert Jacquard

Né en 2011, le studio s’articule d’emblée autour d’une préoccupation principale : créer des concepts mettant les sensations de l’utilisateur au centre de l&#8217;expérience interactive.
Le projet est porté par Gaël Bertrand et Gaëtan Libertiaux, tout droit sortis en 2008 d&#8217;un groupe de musique. Si les premiers dispositifs interactifs qu’ils imaginent sont musicaux, ils expérimentent rapidement d&#8217;autres terrains de jeu, l&#8217;art interactif devenant ainsi leur sport favori.
Instigateur d’expériences, collectives ou intimistes, le studio se concentre sur la mise en place d&#8217;expériences sensibles, à mi-chemin entre art et spectacle vivant. Centrale, universelle autant que particulière dans sa résonance émotionnelle, l&#8217;intuition s’inscrit dans une démarche à la dérive philosophique, technologique et artistique, et toujours au service de la sensation.

Superbe - Gaëtan Libertiaux & Gaël Bertrand

As part of the Capture #2 exhibition to be held at <a href="https://www.le-pavillon.be/en/">Le Pavillon</a> from 23 September 2023 to 14 January 2024
L’installation From0 met en avant la nature versatile du vivant.
Le dispositif postule et souligne l’instabilité de tout équilibre, voué à échapper au contrôle. Avec From0, l&#8217;harmonie glisse de l’ordre au chaos et inversement, du chaos retrouve sa forme initiale. From0 déconstruit progressivement tout signifiant pour lui offrir une échappée de sens et met ainsi en relief la distance entre le concept et la nature matérielle, musicale du langage. L’occasion rêvée d’entendre certains mots sous un nouveau jour et replonger ipso facto dans une sorte de bain émotionnel originel. Entendre les mots se répéter, se décaler doucement pour laisser s’installer la musicalité, et s’y laisser couler.
Le mot From0 est un mot composé du mot “From” en anglais et du “O”. Il évoque le point de départ, le zéro et en même temps le rond évoque la perfection de l’unité de la forme ainsi que la boucle qui se répète. Cette unité qui se déstructure devant nos yeux et nos oreilles pour resurgir quelques minutes plus tard lorsque le cycle de déphasage est accompli. Le mot redevient alors intelligible. De la répétition peut naître un savoir, un ordre. La compréhension de cet ordre est donc rendue abordable par le biais de cette répétition, cette déconstruction répétée.

From0

Le Pavillon

Superbe

Après un bachelor en photo-vidéo à l’Institut Supérieur des Arts de St Luc à Tournai (2010) puis un master en art plastique à la Luca School of Arts de Bruxelles (2012), Marc Buchy (1988, Fr, vit et travaille à Bruxelles) a complété son cursus par le post-diplôme de l’IHEAP à New York (2015). Son travail protéiforme, entre actions performatives, protocoles et situations construites se veut une réflexion autour du capitalisme cognitif caractérisant notre époque.
Il a participé à des expositions collectives en Belgique (Société, Centrale for Contemporary Art, Centre de la Gravure de la Louvière, ISELP…) et à l’international (Friche Belle de Mai (Marseille), In Extenso (Clermont-Ferrand), CAN (Neuchâtel) Material (Zürich), The Others Art Fair (Turin), Galeriji SC (Zagreb), Antena (Chicago)…) et a aussi été l’objet d’expositions monographiques (BPS22 (Charleroi), Nei Liicht (Luxembourg), entre autres).

Marc Buchy

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
De longues tables métalliques (12 m au total, divisées en 4 rangées de 3 m chacune &#8211; environ) présentent 140 feuilles de papier de 18,7&#215;8,7 cm. Sur chaque feuille de papier, plusieurs trous représentent le diagramme réalisé par Charles Darwin dans son livre Le Pouvoir du Mouvement chez les Plantes.

Point de fuite

Els Viaene (1979, Belgique) a commencé son travail d&#8217;artiste sonore et d&#8217;enregistrement sur le terrain en 2001. Avec deux petits microphones, elle écoute, zoome et agrandit les paysages sonores qui nous entourent. Les rythmes naturels et les textures des sons cachés dans ces paysages constituent la base de son travail.
En travaillant sur ces matériaux sonores pour des performances, des compositions sonores ou des installations, elle fait voyager les auditeurs dans des environnements imaginaires et organiques. Grâce à l&#8217;utilisation spécifique et à la mise en place du son dans un espace, ses installations créent de nouveaux espaces au sein d&#8217;espaces existants, en soulignant ou en faisant disparaître les frontières physiques de cet espace.
Ce faisant, elle joue souvent avec les notions de vision et d&#8217;audition, la perception de ce que nous voyons et entendons et la manière dont les deux interfèrent.

Els Viaene

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Une installation en bois reproduit le chemin que l&#8217;artiste Els Viaene a suivi lors d&#8217;une expédition dans la forêt amazonienne brésilienne en 2009. Les trois bras en bois de la sculpture sont un modèle réduit du fleuve Amazone et sont remplis d&#8217;eau. Un casque et un bâton en forme de marteau, l'&#8221;hydrophone&#8221;, permettent d'&#8221;entendre&#8221; l&#8217;eau. Lorsque vous insérez le bâton dans l&#8217;eau et que vous vous déplacez dans les méandres de la sculpture, les sons enregistrés par Els au cours de l&#8217;expédition sont reproduits.
The Mamori Expedition catapulte le spectateur au milieu de la forêt amazonienne et l&#8217;invite à explorer le fleuve et ses sons d&#8217;une manière très tactile.
Concept, enregistrement audio, microphones, réalisation technique : Els Viaene 
Modèle en bois : Jeroen Verschuren
Cette œuvre d&#8217;art est une coproduction de Netwerk Aalst et Q-O2. 
Avec le soutien des autorités flamandes.

The Mamori Expedition (L'Expédition Mamori)

Née en 1982 à Toulouse, Caroline Le Méhauté vit et travaille à Bruxelles.
Ses œuvres sont présentées dans des expositions personnelles et collectives dont : Whitehouse Gallery (Lovenjoel), La Médiatine (Bruxelles), The Elemental (Palm Springs, Californie), Block T (Dublin), Postfuhramt Ouest (Berlin), Marseille-Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, Spazio Testoni (Bologne), Musée National du Burkina Faso (Ouagadougou).
Elle reçoit la mention du prix de la Fondation Marie-Louise-Jacques 2022, le prix Carré sur Seine 2021 et le prix Art [ ] Collector 2020.

Caroline Le Méhauté

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
&#8220;Caroline Le Méhauté crée à la croisée de différents médiums, dessin, vidéo, sculpture, installation. Elle a notamment réalisé une série de sculptures et installations à partir de terre, plus précisément une variété de tourbe qui n’a jamais été cultivée par l’homme. La terre pour l’artiste est une matière vivante, évolutive, changeante qui a sa propre dynamique. Elle invite par ses œuvres à envisager un changement de relation à notre environnement, le titre Négociation est donné à chacune de ses sculptures comme métaphore d’une relation au monde qui doit être sans cesse interrogée, renouvelée. Chacune de ses œuvres peut être perçue comme un élément d’une poétique de la terre à travers laquelle nous amplifions notre sensibilité à l’élément terre comme l’une des sources du vivant.
Négociation 109 &#8211; Croître en Silence se présente sous la forme d’un obélisque dont l’âme est en bois et le corps en tourbe. Que nous dit cette négociation ? Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que l’obélisque est dans l’Égypte antique la représentation d’un rayon de soleil. La tourbe quant à elle est du pur carbone qui se crée dans un temps long, un temps géologique, par l’action de la photosynthèse. J&#8217;aime voir dans cette œuvre la métaphore de la force d’élancement contenue dans le terrestre qui est l’alliance de vie entre minéral, végétal et animal. La force d’élancement pourrait être considérée comme l’alpha du vivant. Mais pourquoi en silence ? Le silence absolu, c’est-à-dire l’absence de tout son audible, est une pure vue de l’esprit. Le silence relatif, c’est-à-dire l’absence de sons indésirables, nous est la plupart du temps inaccessible dans le paysage terrestre urbanisé, mécanisé. L’expérience humaine du désert est ce qui nous rapproche le plus de la musique des origines de la vie. Le silence est peut-être ici l’appel à se taire pour à nouveau entendre la symphonie du vivant.&#8221;
Christopher Yggdre 
Commissaire d&#8217;exposition Fondation Laccolade

Négociation 109 - Croître en Silence

Laura Colmenares Guerra est une artiste colombienne basée à Bruxelles.
Elle a une pratique transversale basée sur la recherche qui implique des processus de création à long terme. Son travail explore la déficience entre les sociétés occidentales contemporaines et les écosystèmes vivants, l&#8217;environnement et les habitants de la planète.
Ce questionnement l&#8217;amène à concevoir des mises en scène en lien avec les politiques du paysage et les notions de territoire. Elle explore les constructions des concepts de nature et de naturel et le langage comme support de la réalité.

Laura Colmenares Guerra

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
The Ríos Trilogy est le fruit d&#8217;un projet de recherche artistique de cinq ans axé sur le territoire du bassin amazonien, un vaste territoire couvrant 44 % de l&#8217;Amérique du Sud et s&#8217;étendant sur plus de 7,8 millions de km2. La région n&#8217;abrite pas seulement des millions de personnes et une grande variété d&#8217;espèces, elle joue également un rôle essentiel dans l&#8217;atténuation du changement climatique. Elle contribue à maintenir l&#8217;équilibre climatique, facilite la répartition des précipitations et constitue un important puits de dioxyde de carbone (CO2). Cependant, il existe une vision malheureuse et persistante de l&#8217;Amazonie comme une terre isolée aux ressources naturelles infinies, ouverte à de nouvelles formes d&#8217;agriculture et de colonisation extractive, qui n&#8217;a fait que se compliquer au cours des 50 dernières années avec l&#8217;intégration de la région dans les économies nationales et internationales.
Les trois chapitres qui composent The Ríos Trilogy proposent des approches distinctes pour comprendre les significations et les définitions attribuées à ce territoire. La trilogie met en lumière l&#8217;histoire de la colonisation et son impact sur l&#8217;Amazonie, tout en fournissant des indications sur les menaces environnementales et sociales qui pèsent actuellement sur la région.
Chapitre N.1 &#8211; Rivers // Amazonia Geo-linguistics
Rivers // Amazonia Geo-linguistics est un outil de recherche expérimental qui utilise Twitter pour cartographier les informations relatives à la forêt amazonienne. Grâce à cette application en ligne, le projet explore la sémantique des médias sociaux et leur potentiel d&#8217;identification des questions socio-économiques, politiques et environnementales. L&#8217;outil a été conçu pour analyser et visualiser les données de Twitter, y compris les hashtags et les cooccurrences. Les données sont archivées en continu dans une base de données et des données statistiques sont générées à l&#8217;aide d&#8217;algorithmes.
L&#8217;examen de la sémantique utilisée dans les tweets permet de comprendre comment les sociétés occidentales perçoivent la situation complexe du bassin amazonien et s&#8217;y engagent. Les résultats de cette analyse sont appliqués aux marques géoréférencées où des fils socio-environnementaux ont été identifiés, en effectuant des interventions expérimentales sur les données topographiques réelles du territoire amazonien. Ces interventions aboutissent aux sculptures proposées au chapitre II.
Chapitre N.2 &#8211; Cartographies spéculatives
Le deuxième chapitre de The Ríos Trilogy consiste en vingt-et-une sculptures délimitées par les sous-bassins hydrologiques établis par les principaux affluents du bassin de l&#8217;Amazone. Les sculptures sont des hybrides qui combinent des données topographiques réelles, une analyse sémantique et des informations géoréférencées sur les menaces socio-environnementales.
Cette œuvre cartographique spéculative agit comme un artefact archéologique qui répertorie les problèmes socio-environnementaux auxquels est confrontée la région amazonienne tout en capturant les relations sémantiques générées autour de ces problèmes sur les médias sociaux. Les sculptures sont imprimées en 3D avec de l&#8217;argile (porcelaine).
Chapitre N.3 &#8211; R€¥€R$€ (REVERSE)
REVERSE est une pièce VR de 30&#8242; qui approfondit la situation complexe de l&#8217;Amazonie. Plus de la moitié de la région amazonienne, soit 66 %, est soumise à une pression permanente due aux pratiques extractives humaines telles que l&#8217;exploitation du pétrole et des minerais, le développement des infrastructures routières, l&#8217;élevage, l&#8217;activité agricole et les centrales hydroélectriques. La déforestation, les incendies et la perte des stocks de carbone témoignent des transformations à grande échelle qui ont lieu en Amazonie.
REVERSE souligne les tensions présentes sur le territoire, où les aspects humains, culturels et environnementaux côtoient le pouvoir, l&#8217;économie et les intérêts multinationaux dans un contexte de stress climatique où l&#8217;importance de préserver cet écosystème unique est vitale pour la survie de la vie actuelle sur Terre.
Ecdysis
Ecdysis est une animation/son de 8 min monocanal et pièce sonore créée au cours du processus de lThe Ríos Trilogy.
Le titre Ecdysis (du grec ancien ékdysis) fait référence à l&#8217;élimination de la vieille peau ou de l&#8217;exosquelette que les reptiles et les insectes subissent parfois plusieurs fois au cours de leur vie. En balayant la surface du modèle 3D du bassin amazonien, les artistes ont pensé à la peau d&#8217;un animal que l&#8217;on regarde de près. Et en effet, l&#8217;ensemble de l&#8217;Amazonie, avec ses multiples écosystèmes de rivières et de forêt tropicale, est aussi un grand être vivant.
La composition sonore est entièrement basée sur des enregistrements effectués par Jana Irmert en Amazonie. Elle a capturé des sons normalement cachés à la perception humaine en utilisant des hydrophones et des enregistrements à ultrasons. Grâce à différentes méthodes de traitement, les éléments sonores sont extraits des ambiances denses de la forêt tropicale et transformés en formations mélodiques et en motifs rythmiques.

The Ríos Trilogy (La trilogie des Ríos)

Né en 1986, Vivien Roubaud vit et travaille à Bruxelles.
Diplômé de l’école supérieure d’art de la Villa d’Arson en 2011, il est lauréat du Prix Révélations Emerige en 2014. La même année, il expose au Palais de Tokyo dans le programme Modules – Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. Jusqu’en 2015, il est artiste résidant à La Station à Nice. En 2016, il s’installe en Bruxelles et participe à la création d’un espace d’ateliers d’artistes autogérés.
Vivien Roubaud est représenté par la galerie In Situ-Fabienne Leclerc à Paris.

Vivien Roubaud

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Ce travail interactif propose aux visiteurs de se munir d’un bouton de fleur encore fermé pour le placer sur une petite coiffe d’un “des socles à faire fleurir ”.
Quand l’utilisateur appuie sur l&#8217;interrupteur présent sur le haut du socle, l’aigrette ou le pappus du salsifis d’après la botanique s&#8217;ouvre jusqu’à former entièrement une boule de soie. La séquence d’ouverture ne prend que quelques minutes (entre une minute trente et deux minutes).
Dans un premier temps, le bouton commence à éclore, vient ensuite le déploiement de chaque akènes (fruit sec), et des pappus (faisceau de soies), les uns après les autres, dans une géométrie, une rapidité et une fluidité étonnantes. Enfin le système s&#8217;arrête et le bouton clos vient de fleurir.

Salsifis douteux (Yellow Salsify)

Salsifis douteux

As part of the Capture #2 exhibition to be held at <a href="https://www.le-pavillon.be/en/">Le Pavillon</a> from 23 September 2023 to 14 January 2024
En botanique, la samare est ce fruit sec dont la membrane a la forme d&#8217;une aile.
Il s’agit de construire des socles capables de produire un courant d’air laminaire vertical permettant de faire léviter une samare sur elle même. Ce flux est accompagné de “mur d’air” tout autour afin de contenir le samare rotatif en suspension au-dessus de son socle sans jamais qu’elle puisse sortir de sa chute, retrouver un état stable, sans jamais retrouver l’immobilité.

Samare stationnaire

Michaël Verlinden est un artiste numérique spécialisé dans la création d&#8217;installations interactives et le mapping vidéo. Son domaine d&#8217;expertise englobe l&#8217;événementiel, l&#8217;audiovisuel et la scénographie de musée, où il réalise différentes installations interactives. Il est passionné d&#8217;art numérique et d&#8217;art génératif.
Les interventions lumineuses de Michaël Verlinden prennent vie dans divers musées et festivals internationaux. Son travail explore les relations entre l&#8217;image et l&#8217;architecture, alliant l&#8217;abstraction vectorielle à des nuances et des couleurs chaleureuses.
Lorsque Vision Nocturne se charge d&#8217;une performance visuelle lors d&#8217;un événement (nuits, installations, festivals, musées), c&#8217;est un monde de paradoxes créatifs qui s&#8217;épanouit à l&#8217;écran.

Michael Verlinden

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Digital Wool est comparable à un tapis lumineux interactif au pouvoir psychédélique et poétique. Interactif et ludique , le tapis joue en trompe l’œil avec des perspectives imaginaires en forme de vague.
Le public est invité à jouer avec ses lignes et ses forces gravitationnelles. Une réaction physique d&#8217;attraction mutuelle se créent et permet au public d&#8217;interagir virtuellement avec l&#8217;animation.
L&#8217;objectif du projet est de rassembler le public et offrir un espace de détente ludique à vivre en groupe ou en famille.

Digital Wool

Digital Wool (Laine Digitale)

Stéphanie Roland est une artiste visuelle et réalisatrice belgo-micronésienne. Elle réalise des films et des installations qui explorent, entre le documentaire et l’imaginaire, les structures invisibles du monde occidental, les larges échelles du temps et les hyperobjets. Elle puise son inspiration dans des champs variés, allant de l&#8217;écologie à la politique, en passant par la géologie et le cosmos. Après avoir été diplômée de La Cambre et avoir suivi la classe de Hito Steyerl à l&#8217;UDK Berlin, elle a effectué un cursus au Fresnoy-Studio National. Son travail est régulièrement présenté au niveau international, ses projets ont été inclus dans des expositions d&#8217;institutions majeures parmi lesquelles le musée du Louvre, le musée Benaki, le Botanique, la Biennale internationale d&#8217;art de Kampala et le Wiels. Breda Photo, Belfast Photo festival, Manifesto, Encontros daImagem, BIP Liège, MOPLA et Unseen font partie des festivals dédiés à la photographie auxquels elle a participé. En 2017, elle est sélectionnée dans l&#8217;exposition collective du Pavillon de l&#8217;Antarctique pour la 57e Biennale de Venise. Ses films ont été projetés dans des festivals internationaux tels que Visions du Réel, FIDMarseille, ZINEBI, FEST New Directors / New Films, lesRencontres Internationales Paris /Berlin, entre autres. Son deuxième court métrage, Podesta Island, a été présenté en première mondiale au FID Marseille, où il a remporté le prix Alice Guy. Le cercle vide, son dernier film, a remporté le prix TËNK au festival Visions du Réel 2022.
Filmographie : Deception Island,2017 ; Podesta Island, 2021 ; Le cercle vide, 2022.

Stéphanie Roland

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Au premier regard, ces cartes postales semblent noires et opaques. Or, quand elles sont touchées ou placées près d’une source de chaleur, une image apparaît. Ce sont des vues satellite d’îles qui vont disparaître dans les siècles futurs, en raison de la montée des eaux, selon des prédictions scientifiques. Ensuite, en l’absence de toute chaleur, elles reviennent à leur état initial. Sur leur verso, se trouve le nom des îles, leurs coordonnées géographiques et leur siècle de disparition; le cachet de la poste situe leur date d’envoi dans un futur lointain.
Expertise technique: Nicolas Belayew, Cambyse Naddaf 
Avec le support du Frans Masereel Centrum.

Science-Fiction Postcards (Cartes postales de science-fiction)

L&#8217;artiste belge Eva L&#8217;Hoest (née en 1991) crée depuis plusieurs années un univers dystopique délicat. Entre ruines fictives et réelles, les images en mouvement de ses films et installations explorent les méandres de la mémoire &#8211; humaine et non humaine &#8211; rappelant des problématiques économiques et environnementales plus larges.
Pour la réalisation de ses paysages fictifs inspirés de contextes naturels ou domestiques, elle mêle différents procédés techniques de l&#8217;image à des recherches sur des sujets aussi vastes et précis que l&#8217;étude des vanités, des systèmes de mesure ou des croyances ancestrales.
Au fil des lents travellings de ses films, l&#8217;eau, la nature, les corps, les motifs architecturaux se fondent souvent dans un ensemble qui décloisonne les échelles et fait basculer le spectateur au cœur d&#8217;une matière fragmentée en résonance avec la complexité du vivant. La plasticité des images cousues de métadonnées et de vocabulaires technologiques et scientifiques défie aussi la puissance des algorithmes dont elle s&#8217;inspire et qu&#8217;elle dissèque.
Dans les interstices d&#8217;espaces indéterminés, fragiles et chatoyants, l&#8217;artiste interroge la transparence, le transfert de données et les systèmes de surveillance. Eva L&#8217;Hoest ne renonce jamais au réel, comme en témoigne sa pratique de la sculpture 3D et de la réalité virtuelle qui complète parfois ses films et installations. Son approche de l&#8217;image photographique, qu&#8217;elle soit sculpturale, numérique ou conceptuelle, révèle et déconstruit des écosystèmes qui nous alertent sur notre rapport à l&#8217;espace et au temps.

Eva L'Hoest

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024

Eva L’Hoest

Le travail de Lawrence Malstaf (1972, Bruges, Belgique) se situe à la frontière entre le visuel et le théâtral. Il développe des installations et des performances qui mettent l&#8217;accent sur le mouvement, la coïncidence, l&#8217;ordre et le chaos, ainsi que sur des œuvres sensorielles immersives destinées à des visiteurs individuels. Il crée également des environnements mobiles plus vastes qui traitent de l&#8217;espace et de l&#8217;orientation, en utilisant souvent le visiteur comme co-acteur. Ses projets font appel à la physique et à la technologie comme point de départ ou d&#8217;inspiration et comme moyen d&#8217;activer les installations.
Lawrence Malstaf a reçu plusieurs prix internationaux dans le domaine de l&#8217;art et des nouvelles technologies. Il est également connu comme scénographe innovant dans le monde de la danse et du théâtre.
Il vit et travaille actuellement à Tromsø (Norvège) et à Audenarde (Belgique), et expose au niveau international.

Lawrence Malstaf

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Des particules de polystyrène sont soufflées dans un grand cylindre transparent en PVC par cinq ventilateurs puissants. Les visiteurs peuvent prendre place un par un sur le fauteuil au milieu du tourbillon ou observer de l&#8217;extérieur.
Sur le fauteuil, dans l&#8217;œil du cyclone, c&#8217;est le calme et la sécurité.
Spectaculaire dès le premier regard, cette installation s&#8217;avère hypnotique, comme une sorte de machine à méditer. On peut suivre les motifs apparemment cycliques, se concentrer sur les différentes couches de pixels en 3D ou écouter le son de la cascade. On pourrait la qualifier de dispositif d&#8217;entraînement, mettant le visiteur au défi de rester centré et de trouver la paix dans un environnement qui évolue rapidement.
Au bout d&#8217;un moment, l&#8217;espace semble s&#8217;étendre et la notion de temps s&#8217;estompe.

Nemo Observatorium 02002

L&#8217;œuvre de Pierre Coric (Liège, 1994) est un tissage de différentes pratiques techniques et technologiques. La navigation, la programmation informatique et la fabrication d&#8217;objets textiles sont les composantes d&#8217;installations et de performances éphémères qui, en révélant une normalité décalée, nous amènent à repenser nos perceptions du monde.

Pierre Coric

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
As We Continue est une installation interactive passive. Une machine exécutant froidement ce pour quoi elle a été programmée : connaître et se souvenir, à travers le temps, de la présence ou de l&#8217;absence de l&#8217;homme selon son cerveau informatique.
Concrètement, il s&#8217;agit d&#8217;un dispositif très simple. La pièce est composée de deux compteurs de temps mécaniques montés l&#8217;un sur l&#8217;autre, dont l&#8217;un fonctionne dès que la machine détecte une présence, tandis que l&#8217;autre est déclenché par l&#8217;absence de l&#8217;observateur.
Il s&#8217;agit d&#8217;une œuvre d&#8217;attente, une étape dans l&#8217;exploration de la technologie et du temps.
Nous continuons à les façonner tandis qu&#8217;ils continuent à nous changer.
Coproduction Werktank (Louvain) et Recto-Verso (Québec).

As We Continue (Tandis que nous continuons)

Ayant vécu successivement à Bruxelles puis à Nice, où il a obtenu un diplôme en Communication, Maxime Van Roy est revenu en Belgique pour entreprendre des études en Communication Visuelle et Graphique pour ensuite se diriger vers des études plus artistiques. Après l’obtention d’un Master en « Image dans le milieu » à Mons, il s&#8217;est installé à Bruxelles, ville dans laquelle il partage un atelier avec d’autres sculpteurs/tailleurs de pierre. En plus d’être artiste plasticien, il enseigne la sculpture à l’école supérieur des Beaux-arts de Mons, ARTS2.

Maxime Van Roy

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Dans cette installation à usage unique, chaque goutte devient un contenant, l&#8217;emballage d&#8217;une ressource qui devient produit. Ce semblant de pluie qui peut évoquer l’abondance, la profusion, l&#8217;opulence de cette ressource qui pourtant se raréfie, nous questionne à la fois sur l&#8217;usage que nous avons de l&#8217;eau et celui que nous faisons du plastique.

Nuée

Les œuvres de Claire Williams s’inscrivent à la croisée des 
univers sonores, électroniques et des pratiques artisanales. Ses 
œuvres cherchent à capter les multiples variations et activités de 
notre spectre électromagnétique par des dispositifs et 
installations qui rendent tangibles les mouvements électromagnétiques 
de notre magnétosphère. Elle travaille actuellement sur 
l’exploration de l’éther, explorant ainsi notre relation au 
monde de l’invisible en réactivant des pistes abandonnées de 
chercheur.euse.s de la moitié du 19ᵉ siècle.

Claire Williams

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Les Télépathes est une installation qui prend comme terrain d’exploration les états de somnolences, hypnotiques ou comateux. Elle questionne la matérialité de notre conscience dans ce qu’elle a de commun avec celle des machines que nous façonnons à l’image de notre activité neuronale. Les Télépathes propose d’explorer ces états spectraux à travers l’activité neuronale enregistré de personnes en état de coma profond en imaginant un «dispositif télépathique» ou leur activité électrique s’irradie et navigue sous forme d’ondes et de sons. Claire Williams imagine ainsi une sorte de conscience collective parallèle, un monde spectral formé de nos activités électromagnétiques et psychiques.

Les Télépathes

WIP collective est un binôme d’artistes composé de Jérôme Boulanger et Thibaut Drouillon. À travers des choix plastiques portés par les technologies numériques, le collectif analyse la réalité comme une fiction pour questionner le statut des vecteurs de construction d’identité collective. Ensemble, ils interrogent l’impact du caractère injonctif du langage et de la représentation cartographique sur leur rapport au territoire. Ils tentent ainsi de déconstruire et de proposer à voir sous un autre angle les représentations et symboles relatifs à l’identité collective.
À travers des choix plastiques portés par les technologies numériques, le collectif analyse la réalité comme une fiction pour questionner le statut des vecteurs de construction d’identité collective. La programmation numérique leur permet de s’éloigner d’une emprise totale sur la finalité des formes qu’ils proposent. En effet, les algorithmes et le code sont utilisés par le binôme pour laisser place au hasard dans la création. En ce sens, les images, dispositifs et installations qu’ils créent mettent en évidence un processus génératif et physique en constante évolution.
Leur travail tente de ne pas se figer dans une forme stable et pérenne. Il se veut souvent être la conséquence d’un changement d’état.

WIP collective - Jérôme Boulanger & Thibaut Drouillon

Dans le cadre de l&#8217;exposition Capture #2 qui se tiendra au <a href="https://www.le-pavillon.be/fr/">Pavillon</a> du 23 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Cascade est un dispositif qui interroge la notion de capture du réel. De l’ère mécanique à celle du numérique, la granularité des modes de captation et d’affichage nous propose toujours une vision limitée de notre réalité. En mettant plusieurs appareils en cascade, les imperfections se voient amplifiées à chaque itération et deviennent le vecteur d’un effet de moirage donnant lieu à des abstractions colorées.

Cascade

WIP collective – Jérôme Boulanger & Thibaut Drouillon

KIKK in Town

Découvrez Namur autrement grâce à ce parcours d'art qui envahit la ville entière avec des installations monumentales et interactives !
Prix d'entrée : 5€ pour tout le parcours (gratuit en-dessous de 16 ans).

Grâce à notre partenariat avec La Biscuiterie Namuroise, venez tester les biscuits 100% personnalisables WOW, la nouvelle marque créative de biscuits pour toutes les occasions !
Ces produits s’adressent aux entreprises comme aux particuliers. Tous les biscuits sont confectionnés à la main dans un atelier situé à Bois-De-Villers, avec des produits naturels, locaux et issus du circuit court. Ils sont frais, sans additifs et sans conservateurs.

WOW Biscuits

Biscuits 100% personnalisables pour toutes les occasions

KIKK Market

Sharingbox est un leader mondial dans la conception et la production d’activations de marques à travers la vidéo, la photo et les gifs. Présent dans plus de 14 pays, nous collaborons avec des grandes marques et agences dans le monde pour créer des événements marketing innovants. Rendez votre événement unique et générez des leads expérientiels grâce à nos bornes photos et logiciel exclusifs.
En 2020, sharingbox a intégré DNP Photo Imaging Europe, une entreprise pionnière dans la technologie d’impression photo par sublimation thermique et également le plus grand fabricant mondial de papier et ruban d’impression dédiés.

Sharingbox

La borne photo la plus polyvalente au monde.

Tout le monde devrait avoir la possibilité de jouer du piano et de s&#8217;exprimer musicalement. C&#8217;est pourquoi l&#8217;équipe derrière Piano Led a simplifié la pratique du piano pour la rendre accessible, afin que chacun puisse libérer son talent et sa créativité.
L&#8217;idée d&#8217;inventer un tel produit vient d&#8217;Anthony, un ingénieur français dans le domaine de l&#8217;informatique et de l&#8217;industrie. Sa passion pour le piano l&#8217;a poussé à trouver une façon créative de l&#8217;apprendre : en éclairant son jeu. En mars 2021, la startup Piano LED était née. Un an après, en mars 2022, son projet convainc Euratechnologies, le plus grand incubateur d&#8217;Europe, permettant à l&#8217;équipe de travailler au quotidien dans un environnement stimulant et enrichissant.

Market

WOW Biscuits

Sharingbox

Piano LED (FR)

PatchWorld (CH)

Epistolary (CA)

COLDRAW (JP)

Owlion (BE)

Zoetrope (BE)

Studio Hoyo (BE)

Blink Charging (BE)

Studio Minimètre (BE)

Atorika (FR)

MetaMorphos VR (BE)

ONA (BE)

Henning Wagenbreth : L’Univers Graphique d’un Maître (CA)

Maurice Ravel : Médiation immersive avec l’Orchestre Symphonique (CA)

Galerie Archiv VR (CA)

Odoo (BE)

Futurewave (BE)

Bâton lumineux interactif (CA)

HITT (BE)

Addmire (BE)

Bureau Europe créative Belgique-France-Luxembourg (BE/FR/LU)

AVATARS by XR4heritage (BE)

1POINT61