Maya Indira Ganesh & Georgina Voss – Writing Club
Lieu
La Bourse - Rops
Langue
Anglais
Horaire et dates
- Le 26 oct. de 15:10 à 15:50
Maya Indira Ganesh
Maya Indira Ganesh est chercheuse, écrivaine et éducatrice dans le domaine de la technologie et des cultures numériques. Elle codirige un programme de maîtrise sur l’éthique et la société de l’IA à l’université de Cambridge et est chargée de recherche au Leverhulme Centre for the Future of Intelligence (Centre Leverhulme pour l’avenir de l’intelligence). Elle a obtenu un doctorat en études culturelles de l’université de Leuphana, à Lüneburg, en Allemagne, pour un travail qui analysait la formation sociale de l’éthique et de l'”autonomie” dans les voitures sans conducteur.
En 2022, elle a coorganisé AI Anarchies avec Nora N Khan pour l’Académie allemande des arts/Junge Akademie ; en 2023, Maya est conseillère auprès du Martin Gropius Bau, à Berlin, pour leur première exposition sur l’IA, Ether’s Bloom.
Avec Georgina Voss et Maria Yablonina, elle forme le studio expérimental Writing Club.
Georgina Voss
Georgina Voss est artiste, écrivaine et éducatrice. Son travail explore la présence et la politique des technologies à grande échelle, de l’industrie lourde et des systèmes complexes par le biais de performances, d’installations multimédias, d’écrits et de projets de recherche à long terme.
Georgina a présenté son travail dans des institutions telles que transmediale, TAC Eindhoven, Tate, Auto Italia South East, STUK, Brighton Digital Festival, Akademie Schloss Solitude, Vienna Design Biennale et London Design Festival. Elle est l’autrice de Systems Ultra, à paraître chez Verso en janvier 2024.
Georgina est actuellement maître de conférences en systèmes et déviance au London College of Communication, University of the Arts London. Elle a fondé et codirigé le studio de recherche Strange Telemetry et a obtenu son doctorat en études scientifiques et technologiques à la SPRU de l’université du Sussex.
The hard watery edges of AI
(Les contours troubles et rugueux de l’IA)
L’anthropologue Pamila Gupta déclare : “Si la colonialité est établie par la terre, le décolonial pourrait-il être suggéré par l’eau ?”
Les affects et les temporalités poétiques, queer, mystiques, oniriques et magiques fonctionnent comme un brouillard féministe et décolonial qui masque ostensiblement les arêtes vives de la promotion de l’IA. Mais nous risquons également de nous perdre dans ce brouillard.
Cette performance-conférence examine la politique culturelle qui consiste à nous frayer une voie en tenant compte de la matérialité de la cohabitation à l’époque de l’IA.
