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Nyasha Kadandara est une conteuse visuelle née au Zimbabwe et basée en Afrique de l&#8217;Est. Elle se concentre sur un large éventail de sujets, notamment les nouvelles de dernière heure, le changement climatique, l&#8217;éducation, les migrations, la santé et les conflits dans diverses régions d&#8217;Afrique. Nyasha est titulaire d&#8217;une maîtrise en journalisme et en réalisation de documentaires de l&#8217;école de journalisme de Columbia. En 2015, elle a réalisé le documentaire primé Through the Fire et son court métrage documentaire Queens &amp; Knights a remporté le premier prix du concours de films de NBC Sports en 2016. Parmi ses travaux récents, citons Sex and the Sugar Daddy, une vaste œuvre multimédia sur les relations sexuelles transactionnelles au Kenya, qui a été présélectionnée pour les One World Media Awards dans les catégories Popular Feature et Digital Media. Et son documentaire en réalité virtuelle, Le Lac, qui traite des effets du changement climatique et de l&#8217;île de Bengale, a été sélectionné pour les One World Media Awards. Il a été présenté pour la première fois au Sheffield Doc/Fest 2019 et a reçu le prix de la meilleure narration numérique.

Nyasha Kadandara

(The Lake)
Le Lac est un paysage de rêve où le liquide cède la place à la poussière. L&#8217;oasis du Sahel, le lac Tchad, n&#8217;est plus ce qu&#8217;elle était. Quatre-vingt-dix pour cent de son eau a disparu, ce qui lui donne un sentiment d&#8217;épuisement, de méfiance, de peur et d&#8217;insécurité. Le changement climatique a rendu vulnérables les millions de personnes qui dépendent d&#8217;elle et a induit la menace de l&#8217;insurrection de Boko Haram.
Dans ce documentaire immersif, entrez dans la vie de Mahamat, un éleveur autrefois riche, et de Nassuri, un réfugié devenu pêcheur, alors que le lac lui-même espère leur survie au milieu de ses étangs dispersés.
Meilleure narration numérique au Sheffield Doc/Fest 2019.

Le Lac

Ecole Sainte-Marie

Wim Janssen (BE, 1984) vit et travaille à Anvers. Il travaille sur les technologies et les fonctions des médias audiovisuels. Cela se traduit par des installations médiatiques, des vidéos et des films. Souvent, ses œuvres sont des traductions d&#8217;un média dans un autre. Son travail a été présenté dans d&#8217;importants festivals tels que Ars Electronica à Linz, IFFR à Rotterdam et dans des lieux tels que le Musée d&#8217;art contemporain de Belgrade et le MUHKA à Anvers.

Wim Janssen

Un jeune garçon apprend à faire siffler un verre à vin en frottant son doigt sur le bord du verre. Un enregistrement de cette action a été réalisé sur une pellicule 16 mm, sans son. Dans l&#8217;installation, le film sort du projecteur, traverse l&#8217;espace et passe sur deux verres à vin. La bande de film est guidée au-dessus de deux verres à vin réels. Comme dans l&#8217;image, ils se mettent à siffler, créant le son dont nous voyons la source dans la projection.
Avec le soutien de KulturKontakt Austria

Touchtone

Coworking Namur

David Shongo est un compositeur et artiste visuel originaire de la République démocratique du Congo. Il a étudié les télécommunications et les réseaux à l&#8217;Université protestante de Lubumbashi. Il est cofondateur du Studio 1960 et directeur artistique du Festival Pianos à Kinshasa. Son travail explore également les possibilités symétriques que le son et l&#8217;image peuvent avoir en tant que mouvements et la charge poétique que chacun de ces mouvements peut porter vers l&#8217;autre. La question de la décolonialité est très présente dans ses œuvres, et se manifeste par l&#8217;intégration d&#8217;archives des périodes précoloniale, postcoloniale et contemporaine. Ainsi, Shongo traite les archives coloniales non pas comme de simples éléments chronologiques de l&#8217;histoire coloniale, mais plutôt comme des constantes de l&#8217;héritage colonial à l&#8217;heure actuelle.

David Shongo

L&#8217;installation Ceux sans qui la terre ne serait pas la terre s&#8217;inspire des réflexions de l&#8217;écologiste Malcolm Ferdinand, qui propose une critique de notre approche actuelle de l&#8217;effondrement écologique mondial. Ferdinand met en évidence une fragmentation entre, d&#8217;une part, le souci d&#8217;un avenir meilleur pour notre planète et, d&#8217;autre part, une urgence sociétale restée sans réponse.
Le titre de l&#8217;œuvre fait référence à un extrait du Cahier d&#8217;un retour au pays natal du poète Aimé Césaire. De manière ironique, le poète nous rappelle que ceux qui souffrent des systèmes d&#8217;injustice et des pratiques d&#8217;exploitation sont précisément ceux qui ont pris soin de la terre en vivant en harmonie avec la nature, ne contribuant ainsi pas à sa destruction.
L&#8217;œuvre s&#8217;inscrit dans le contexte de la République démocratique du Congo, espace convoité et exploité depuis la colonisation belge en raison de la richesse de sa biodiversité et de ses ressources minérales. Cette convoitise historique et internationale a fait de la RD Congo un lieu de conflit permanent, d&#8217;injustice sociale et de menaces écologiques, dont l&#8217;empreinte écologique est la plus élevée au monde. L&#8217;artiste établit une analogie entre la toxicité écologique (résultant de l&#8217;exploitation abusive du sol et du sous-sol) et la toxicité sociale de son pays caractérisée par des inégalités économiques et un système injuste.