Martin Messier
Lieu
Delta
Langue
Tout
Horaire et dates
- Ouvert tous les jours de 10h à 18h
Depuis plus de 15 ans, l’artiste Martin Messier crée des œuvres où l’art sonore rencontre la lumière, la robotique et la vidéo. Sous forme de performances et d’installations, ces œuvres mettent le corps à l’avant-plan.
Après des études en composition à l’Université de Montréal, Martin débute une pratique sonore expérimentale intégrant des images vidéo. Il développe rapidement des dispositifs audiovisuels performatifs qui mettent en scène des objets du quotidien et le potentiel sonore de leurs différents matériaux.
Plusieurs projets de collaboration ont été réalisés au fil des ans, notamment avec les artistes Nicolas Bernier, Caroline Laurin-Beaucage, Anne Thériault et Jacques Poulin-Denis.
Les dernières œuvres de Martin Messier comprennent Innervision (2019), un projet extérieur monumental interprété par 60 danseurs, la performance audiovisuelle Echo Chamber, la performance chorégraphique Con Sordina et la performance lumineuse et sonore Elusive Matter.
Présentées dans une cinquantaine de pays, les productions de Martin Messier ont reçu plusieurs prix et nominations : une mention spéciale au Prix Ars Electronica en 2010 ; un Prix Opus en 2012 ; le Prix du meilleur court métrage expérimental au Festival du film underground de Lausanne en 2013 ; le Victor Martyn Lynch-Staunton Award du Conseil des arts du Canada en 2014 ; une mention spéciale du jury au Japan Media Awards 2015 ; le World OMOSIROI Award au Japon en 2018 ; et en 2021, le 2e prix au Athens Digital Arts Festival.
En 2010, il a créé 14 lieux, une société dédiée à la production d’œuvres d’art performatives et d’installations, dont il est depuis le directeur général et artistique.
Il vit et travaille à Montréal.
Cycles
Cycles est une installation où chacun est invité à prendre conscience des relations qui lient les phénomènes cycliques et imprévisibles. Harmonie et chaos s’interpellent dans cet espace où les huit fils de lumière dansent et se déploient.
Malgré la vivacité de sa propulsion, le fil laisse une impression de flottement. En marquant la nuance entre la pureté de ce mouvement suspendu et la violence du mécanisme qui le féconde, l’œuvre propose une expérience où l’infini cohabite avec les recommencements qui en font partie.
Ces dialogues se retrouvent également dans l’espace sonore : les moteurs accordés enveloppent la musique diffusée de leurs timbres insaisissables et dessinent ce paysage dans lequel l’harmonie se construit autant par sa puissance que par sa vulnérabilité.
Concept, composition audiovisuelle, programmation : Martin Messier
Design, hardware : David Gardener
Première phase de recherche : Maxime Damecour, Robocut
Techniciens : Lilian Guiran, Francis Vaillancourt-Martin
Production : 14 lieux