Barthélemy Antoine-Lœff & Antoine Meissonnier

Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité
Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité
Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité
Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité

Lieu

Espace Saintraint

Langue

Tout

Horaire et dates

  • Ouvert tous les jours de 10h à 18h
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Ambassade de France en Belgique
Institut Français

Barthélemy Antoine-Lœff

Barthélemy Antoine-Lœff est un artiste plasticien français, ” éleveur d’icebergs “, dont les créations d’œuvres optiques et numériques, parfois interactives, souvent immersives, expriment des univers traversés par une relation contemplative et écologique de la nature et des éléments. Profondément touché par la disparition de la cryosphère, ses recherches actuelles l’amènent à s’interroger sur l’ironie de la rentabilité de la réparation du climat et son impact sur nos modes de vie, ainsi que sur le coût énergétique des œuvres exposées.

Antoine Meissonnier

Passionné par les expérimentations numériques, Antoine Meissonnier développe et expérimente autour d’interactions tangibles et visuelles mêlant théâtre, performance et technologies. Donner vie à des scénographies, prototyper des jeux vidéo, créer des installations monumentales, concevoir de l’électronique : Antoine mélange les médiums pour donner corps aux idées.

Le travail d’Antoine est technique, mais il prend soin de laisser entrer une part de mystère et de poésie dans son travail.

Barthélémy Antoine-Loeff

Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité

Ce qui disparaît se transforme immédiatement en éternité explore les multiples questions de la réparation du climat et du technosolutionnisme à l’aide de l’intelligence artificielle.

L’installation met en scène un laboratoire fictif pour mesurer la fonte de mini icebergs symboliques qui sont générés dans la glace, avant d’être placés dans une cellule d’analyse dans le but de trouver l’iceberg ultime : celui qui, par sa forme, fera consensus, celui qui mettra le plus de temps à fondre, en fonction des analyses des icebergs précédemment générés.

L’installation utilise un algorithme génétique spécialement développé pour tenter de résoudre ce problème d’optimisation climatique…

Le postulat de départ est évidemment absurde, et ironique. Tout comme l’idée d’imaginer pouvoir “réparer” le climat en prolongeant artificiellement la vie des icebergs à l’aide d’un algorithme génétique.